•  

    Trois Norvégiens, deux frères d'origine albanaise et un homme d'origine somalienne, ont comparu lundi devant un tribunal d'Oslo.

    Djibril Bashir, 30 ans, et Valon Avdyli, 28 ans, sont accusés de s'être rendus en Syrie et d'avoir combattu dans les rangs du groupe Etat islamique (EI). Ils ont été arrêtés en mai 2014 quelques mois après leur retour en Norvège. C'est le premier procès jamais organisé dans le pays scandinave pour «soutien à une organisation terroriste».

    Valon Avdyli et son frère de 25 ans, Visar Avdyli, sont aussi jugés pour s'être procuré du matériel militaire - vêtements, gilets tactiques - qu'ils ont tenté d'expédier en Syrie à destination d'un troisième membre de la fratrie, Egzon, tué dans ce pays le 28 avril 2014.

    Visar Avdyli est en outre accusé d'avoir violé la loi sur la détention d'armes.

    Tous trois ont rejeté les chefs d'accusation retenus contre eux. Djibril Bashir et Valon Avdyli ont affirmé aux enquêteurs que leur présence en Syrie avait des fins humanitaires.

    70 Norvégiens djihadistes?

    C'est la première fois que la Norvège recourt à une disposition du code pénal punissant tout «soutien économique ou matériel à une organisation terroriste», un chef d'accusation passible de jusqu'à six ans de prison.

    La défense devrait faire valoir que Bashir et Avdyli se trouvaient déjà en Syrie au moment où cette disposition est entrée en vigueur en juin 2013.

    Le procès est prévu pour durer un mois.

    Selon les services de renseignement du pays, plus de 70 Norvégiens ont participé ou participent encore au jihad en Syrie ou en Irak.


    1 commentaire
  • Perte d'influence de Londres?

    La discrétion de Londres dans les dossiers internationaux alimente la crainte d'une perte d'influence

    Londres - La discrétion de Londres sur des dossiers comme l'Ukraine ou le Proche-Orient commence à semer le trouble au Royaume-Uni où médias, parlementaires et responsables militaires s'interrogent sur la capacité de leur pays à briller sur la scène internationale. Et plus grave encore, sur son envie de le faire.

    Dans un rapport publié vendredi 20 février 2015, la commission des Affaires européennes de la Chambre des Lords estime que le gouvernement du conservateur David Cameron n'a pas été aussi actif ou visible qu'il aurait pu l'être pour tenter de résoudre la crise ukrainienne.

    Sans épargner l'UE, elle estime en outre que le Royaume-Uni a fait une erreur catastrophique d'interprétation de cette crise.

    David Cameron a été responsable de la plus grande perte d'influence britannique en Europe depuis une génération, a aussitôt commenté le responsable de la diplomatie dans l'opposition travailliste, Douglas Alexander.

    L'éditorialiste Nick Cohen, du quotidien de gauche The Guardian, se montre également très sévère avec M. Cameron, qui vise sa réélection en mai, affirmant que personne ne se préoccupe de ce qu'il pense ni n'attend de lui du soutien, et encore moins des solutions.

    Si le Royaume-Uni ne se prive pas de prôner la fermeté vis-à-vis de Moscou, il n'a notamment pas participé aux négociations de Minsk ayant abouti le 12 février à un cessez-le-feu entre l'Ukraine et les rebelles prorusses, violé depuis.

    Et sa participation à la coalition contre le groupe Etat islamique s'est limitée à des vols de reconnaissance en Syrie et quelques frappes en Irak.

    Dans ce contexte, un nouvel incident en début de semaine impliquant des avions militaires russes, venus frôler l'espace aérien britannique, a suscité des réactions alarmistes sur l'équipement militaire du pays.

    Michael Graydon, ex-chef de la RAF, l'armée de l'air britannique, a ainsi estimé que son pays était à la merci de Moscou, dénonçant les économies réalisées dans le budget de la Défense ces dernières années.

    - Calendrier électoral -

    Ces vols russes -qui concernent aussi les Pays baltes ou la Finlande- soulèvent inévitablement la question de savoir si les militaires britanniques sont correctement équipés pour défendre les intérêts de la nation, estime aussi le Daily Telegraph.

    Depuis 2010 et l'arrivée au pouvoir de la coalition conservateurs/libéraux démocrates, quelque 30.000 postes ont été supprimés dans l'armée britannique tandis que le pays ne dispose plus que de 18 destroyers et frégates et de sept escadrons de chasse -contre 33 en 1990.

    Pour Ian Bond, du centre de réflexion londonien Center for european reform, ces coupes budgétaires reflètent bel et bien la perte d'ambition en matière de politique étrangère d'un gouvernement dont la seule obsession tournerait autour de sa volonté de revoir les modalités de son appartenance à l'Union européenne.

    Richard Whitman, président de la School of politics and international relations parle aussi de défaillances mais relatives, rappelant que le gouvernement attend la livraison de deux nouveaux destroyers.

    Selon lui, le calendrier électoral, avec des élections législatives programmées le 7 mai, n'est pas étranger au manque d'enthousiasme affiché par Londres pour les grands dossiers internationaux ces derniers mois.

    Conservateurs et opposition travailliste sont au coude-à-coude et aucun responsable des deux camps ne veut s'attirer les mauvaises grâces d'un électorat très réticent à toute intervention extérieure, selon lui.

    L'engagement de l'ancien Premier ministre Tony Blair aux côtés des Etats-Unis dans la guerre menée contre l'Irak en 2003, comme l'intervention en Afghanistan où le Royaume-Uni a perdu 453 hommes en 13 ans, ont marqué très négativement les esprits.

    David Cameron a, par ailleurs, été échaudé par le refus du Parlement britannique de voter, fin août 2013, une intervention en Syrie après l'attaque à l'arme chimique par le régime syrien contre la rébellion.

    The Economist souligne toutefois que pour être juste, le Royaume-Uni assume ses responsabilités au sein de l'Otan et prendra en 2017 la tête de la nouvelle force de 5.000 hommes qui sera déployée à l'est de l'Europe en réponse à la menace russe.

    Un autre bon signe réside dans la multiplication de projets communs issus de traité de défense franco-anglais de 2010, qui reconnaît un intérêt commun à continuer d'assumer un rôle mondial avec des moyens réduits, ajoute l'hebdomadaire.


    1 commentaire
  • Toujours plus de civils pris dans les conflits

    Dans son enquête, Amnesty International affirme que l'année 2014 a été «catastrophique» pour les victimes civiles des conflits.

    L'année 2014 a été «catastrophique» pour les victimes civiles des conflits, souligne Amnesty International en qualifiant de «scandaleuse et inopérante» la réponse de la communauté internationale à ces violences, dans son rapport annuel publié mercredi 25 février.

    Au cours de cette année «exceptionnellement» chargée en conflits (Syrie, Ukraine, Gaza, Nigeria, etc.), «des millions de civils» ont été tués et «15 millions» de personnes ont été déplacées, ce qui constitue «probablement le plus grand nombre de réfugiés depuis la Seconde guerre mondiale», a pointé Salil Shetty, secrétaire général de l'organisation de défense des droits de l'homme, lors d'une conférence de presse à Londres.

    L'ONU particulièrement visée

    Le rapport de l'organisation, qui passe en revue l'état des droits de l'homme dans 160 pays, recense des exactions dans 35 d'entre eux par des groupes armés comme le groupe État islamique (EI) ou Boko Haram.

    «Cela peut et doit changer», a insisté Salil Shetty, jugeant que la réponse de la communauté internationale aux violations des droits de l'homme avait été «scandaleuse et inopérante».

    «Les leaders mondiaux ont lamentablement échoué à protéger les plus démunis», accuse-t-il dans l'avant-propos du rapport. Amnesty est particulièrement sévère envers l'Organisation des Nations unies (ONU).

    «Le Conseil de sécurité des Nations unies, un organisme qui a été créé pour protéger les civils et assurer la paix et la sécurité, a lamentablement échoué», a accusé Salil Shetty.

    Groupes armés violents

    «Si les dirigeants mondiaux n'agissent pas immédiatement pour faire face à l'évolution de la nature des conflits et remédier à d'autres défaillances identifiées dans le rapport, les prévisions pour l'année à venir sont sombres», met d'emblée en garde l'ONG.

    De plus en plus de populations civiles sont contraintes de vivre sous le contrôle «quasi étatique» de groupes armés violents. Elles sont en butte à des attaques, des persécutions et des discriminations, constate l'organisation de défense des droits humains.

    Amnesty International (AI) s'inquiète tout particulièrement de la montée en puissance de groupes armés non étatiques, dont celui qui se donne le nom d'État islamique (EI). Des groupes armés ont commis des atrocités dans au moins 35 pays en 2014, soit plus de 20% de ceux qu'AI a étudiés.

    Crise des réfugiés

    Conséquence tragique de l'incapacité de la communauté internationale à faire face au nouveau visage des conflits, la crise des réfugiés est l'une des plus graves que le monde ait jamais connues. Des millions de personnes dont quatre millions en provenance d'un seul pays, la Syrie continuent de fuir violences et persécutions.

    Dans le même temps, les gouvernements persistent à bloquer les frontières, alors que la communauté internationale n'apporte pas l'aide et la protection nécessaires.

    Pour Manon Schick, directrice de la Section suisse d'AI citée dans le communiqué, «il est insupportable de constater que les efforts déployés par les pays riches pour maintenir ces personnes hors de leurs frontières prennent le pas sur ceux visant à les maintenir en vie.»

    «Les gouvernements doivent cesser d'affirmer que la protection des civils n'est pas de leur ressort et contribuer à soulager les souffrances de millions de personnes». Ils doivent aussi «revoir leur approche face aux crises à travers le monde», ajoute-t-elle dans le communiqué d'AI.

    Renoncer au veto pour faire avancer les choses

    Amnesty engage dans ce contexte les cinq membres permanents du Conseil de sécurité à renoncer à faire usage de leur droit de veto en cas de génocide ou d'autres atrocités de masse.

    «Cette initiative pourrait changer entièrement la donne et donner un nouveau souffle aux instruments dont dispose la communauté internationale pour protéger les civils en grand danger», estime Manon Schick.

    Liberté d'expression menacée

    Le rapport annuel révèle également que nombre d«Etat ont adopté des tactiques «répressives et drastiques» en réaction aux menaces pesant sur la sécurité.

    La liberté d'expression, entre autres droits, est de plus en plus menacée, constate AI. Notamment par des violations découlant de nouvelles lois antiterroristes draconiennes et d'une surveillance de masse abusive.

    Des réactions qui favorisent l'extrémisme

    Au Nigeria, les populations locales, déjà terrorisées depuis des années par Boko Haram, sont devenues de plus en plus vulnérables face aux violations perpétrées par les forces de sécurité du régime. Celles-ci ont souvent répondu par des exécutions extrajudiciaires, des arrestations massives et arbitraires et des actes de torture.

    En Russie et en Asie centrale, ceux qui étaient accusés d'infractions liées au terrorisme, ou soupçonnés d'appartenir à des groupes islamistes, ont été torturés aux mains des forces nationales de sécurité.

    «Nous savons pourtant que les réactions à chaud ne servent à rien et que, bien au contraire, elles créent un environnement répressif, qui fait la lie de l'extrémisme», commente Manon Schick.


    1 commentaire
  •  

    Après la Pologne et la Lituanie, Chevron abandonne sa quête de gaz de schiste en Roumanie

    Le groupe pétrolier américain Chevron a abandonné ses efforts de prospection de gaz de schiste en Roumanie, le dernier pays européen où il était encore actif dans ce domaine.

    Après l'arrêt de ses projets en Pologne, Ukraine et Lituanie, cela nous laissait la Roumanie où nous sommes en passe d'abandonner nos intérêts dans les concessions accordées par le gouvernement local, a indiqué un porte-parole de l'entreprise au Wall Street Journal.

    Ce responsable n'a pas précisé les raison de cette décision.

    Fin janvier, Chevron, qui est le deuxième groupe énergétique américain, avait annoncé qu'il n'investirait que 35 milliards de dollars dans ses projets d'exploration pétrolière en 2015, soit une baisse de 13% par rapport à 2014, et qu'il privilégierait les projets offrant les opportunités les plus lucratives.


    1 commentaire
  • Un nouveau logiciel de la FAO permet de sauver les requins grâce à leurs nageoires

    19 février 2015 – Les requins peuvent désormais se mouvoir plus sereinement dans les océans et les mers grâce à un nouveau logiciel élaboré par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour l'identification rapide des différentes espèces en fonction de leurs nageoires.

    Le nouveau logiciel appelé « iSharkFin » sert à protéger les espèces de requins menacées et à lutter contre le commerce illégal des ailerons de requin. Il constitue un outil pratique pour les douaniers et les inspecteurs sur les marchés de poissons ainsi que pour les pêcheurs qui répugnent à capturer les espèces protégées, indique Mme Monica Barone, qui a dirigé l'équipe du Département des pêches et de l'aquaculture de la FAO chargée du développement du logiciel.

    Les estimations sur le nombre de requins tués varient énormément. Une nouvelle étude suggère un chiffre probablement supérieur à 73 millions, soit plus de 6% du stock total chaque année. Ce nombre dépasse le taux considéré comme soutenable pour une espèce peu prolifique et qui tarde à arriver à maturité.

    Le travail sur le projet de logiciel a débuté en 2013, après que cinq espèces de requins ont été ajoutées à l'annexe de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Le logiciel a été développé par la FAO en collaboration avec l'Université de Vigo en Espagne.

    Le système est basé sur des techniques d'apprentissage automatique et offre une expertise aux inspecteurs portuaires, aux agents des douanes, aux inspecteurs des marchés et aux commerçants de poissons qui n'ont pas la formation requise en taxonomie.

    Une fois la photo du requin téléchargée, l'utilisateur choisit quelques caractéristiques de la forme de la nageoire et identifie un certain nombre d'autres caractéristiques. Un algorithme compare alors les informations aux données insérées dans la banque de mémoire et permet ainsi l'identification de l'espèce du requin. Le processus prend environ cinq minutes.

    Jusqu'à présent, iSharkFin peut identifier 35 espèces de requins en fonction de leur nageoire dorsale respective (il s'agit de la nageoire emblématique située au sommet de la colonne vertébrale du requin) et de sept nageoires pectorales inférieures.

    Plusieurs types de nageoires ont été répertoriés dans le cadre du commerce international. D'autres types seront ajoutés dans la banque de données au fur et à mesure, mais vu que certaines espèces deviennent assez rares, il faut un certain temps pour recueillir un ensemble de données suffisamment complètes.


    1 commentaire
  • les noms des criminels de guerre

    A Genève, la commission d’enquête de l’ONU appelle à traduire les auteurs de crimes de guerre devant la justice internationale.

     

    La commission d’enquête sur le conflit syrien mise en place par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, s’est déclarée prête, vendredi 20 février 2015, à publier la liste des criminels de guerre du pays.

    Dans leur neuvième rapport publié quelques jours avant la prochaine session de mars du Conseil des droits de l’homme, les enquêteurs ont indiqué que la publication de cette liste, restée volontairement confidentielle jusqu’à présent, pourrait «maximiser les éventuels effets de dissuasion» et «aider à protéger les populations exposées aux risques de violences».

    Les quatre membres de la commission, dont la Suissesse Carla Del Ponte, demandent au Conseil de sécurité de l’ONU de traduire ces auteurs de crimes de guerre devant la justice internationale. Dénonçant l’impunité totale des crimes commis dans le conflit syrien, ils recommandent la création d’un tribunal ad hoc pour juger les responsables.

    Les enquêteurs relèvent encore qu’en dépit de leurs appels répétés en faveur de la fin des violences et de la guerre civile en Syrie, les crimes de guerre et violations des droits ont «augmenté de manière exponentielle» et que le coût humain du conflit est devenu «incommensurable».

    Barils d'explosif

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon avait exhorté jeudi le Conseil de sécurité des Nations Unies de tout faire pour mettre fin au largage de barils d’explosif par le régime de Damas sur des populations civiles. Il a demandé la levée des sièges de villes, utilisés comme arme de guerre. Selon l’ONU 212 000 personnes seraient ainsi piégées. Le secrétaire général a aussi lancé un nouvel appel à une solution politique de compromis, sans préalables aux pourparlers.

    Un autre rapport publié par l’Observatoire Euro-Mid des droits de l’homme et le réseau syrien pour les droits de l’homme fait état d’une pratique qui se généraliserait du côté des forces syriennes. Ce document avance que le régime aurait brûlé vives des personnes ou fait disparaître des corps en les brûlant. Plusieurs cas précis sont documentés dans ce rapport, comme celui d’une famille de Lattaquié, dont une femme et trois enfants auraient été brûlés vifs le 28 janvier 2012.

    La Syrie est déchirée depuis presque quatre ans par une guerre civile qui a fait plus de 210'000 morts et jeté près de douze millions de Syriens à la rue ou sur les routes de l’exil.


    1 commentaire
  • Lima accuse Santiago d'actes d'espionnage

    Le Pérou a rappelé pour consultation vendredi 20 février 2015 son ambassadeur à Santiago et envoyé un message de protestation aux autorités du Chili, a annoncé le Premier ministre péruvien, Ana Jara. Lima accuse son voisin d'actes d'espionnage.

    Un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères avait déjà fait état auparavant du rappel pour consultation de l'ambassadeur et avait affirmé que dans une note diplomatique le gouvernement avait exprimé "sa plus vive protestation et son rejet des actes d'espionnage visant la sécurité nationale".

    Le rappel pour consultation est une procédure d'urgence diplomatique permettant à un Etat de manifester son mécontentement à l'égard d'un pays tiers. Dans sa note, la chancellerie péruvienne réclame "une enquête rapide et approfondie pour poursuivre les responsables de ces actes". Elle demande également que le Chili "garantisse que de tels actes d'espionnage ne se reproduiront pas".

    Le Pérou a reconnu jeudi qu'il enquêtait sur trois membres de sa marine soupçonnés d'espionnage entre 2005 et 2012 pour le compte du Chili, évoquant des faits "honteux". Le président péruvien Ollanta Humala a parlé d'une situation "grave pour les relations bilatérales".

    Le ministère des Affaires étrangères chilien a nié les faits et répondu jeudi qu'il "n'encourageait ni n'acceptait aucun acte d'espionnage dans d'autres pays ou sur son propre territoire".

    Le Pérou avait perdu un pan de son territoire, annexé par le Chili (région d'Arica), après la Guerre du Pacifique (1879-83). Les relations diplomatiques entre les deux pays connaissent des hauts et des bas. En janvier 2014, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait mis fin à une querelle territoriale séculaire entre Lima et Santiago avec l'attribution au Pérou d'une zone maritime sous souveraineté chilienne riche en ressources halieutiques.


    1 commentaire
  • A Washington, Ban Ki-moon appelle à lutter contre l'extrémisme violent

    19 février 2015 – A l'occasion d'un sommet sur la lutte contre l'extrémisme violent organisé à Washington par le gouvernement américain, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé jeudi à lutter contre cette menace mondiale via une approche globale et multidimensionnelle.

    « Ne nous y trompons pas : l'émergence d'une nouvelle génération de groupes terroristes transnationaux, y compris Daech [l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EEIL)] et Boko Haram, est une grave menace pour la paix et la sécurité internationales », a déclaré le chef de l'ONU dans une série de remarques prononcées lors de l'évènement, en présence notamment du Secrétaire d'Etat des Etats-Unis, John Kerry.

    « Ces extrémistes poursuivent une stratégie délibérément conçue pour choquer par l'horreur, en utilisant des décapitations, des immolations et des 'snuff movies' pour polariser, terroriser, provoquer et nous diviser », a-t-il ajouté.

    Le Secrétaire général a précisé que si les victimes de tels actes sont dans l'ensemble très diverses, la grande majorité d'entre elles sont des Musulmans.

    « Les femmes et les filles sont soumises aux abus les plus effroyables et systématiques – le viol, l'enlèvement, le mariage forcé, l'esclavage sexuel et d'autres horreurs indicibles », a déploré M. Ban, soulignant qu'aucune cause, quelle qu'elle soit, ne saurait justifier de tels crimes.

    Partant de ces constats, le Secrétaire général a défini quatre impératifs devant guider les efforts communs pour lutter contre ce fléau : s'attaquer aux racines de l'extrémisme violent et rechercher les motivations de ses auteurs ; inscrire la lutte contre l'extrémisme dans une dynamique de promotion des droits de l'homme ; concevoir collectivement une stratégie globale, à l'échelle mondiale ; et adopter une approche multidimensionnelle.

    « Les missiles peuvent tuer les terroristes. Mais la bonne gouvernance tue le terrorisme », a déclaré le Secrétaire général pour illustrer son dernier point.

    En conclusion, M. Ban a annoncé que le système des Nations Unies était prêt à travailler à l'élaboration d'un « plan d'action multipartite et global » pour mettre fin à l'extrémisme violent, plan qui sera présenté à l'ensemble des Etats membres de l'Assemblée générale de l'ONU dans le courant de l'année.


    1 commentaire
  • Dix ans après l'assassinat de Rafic Hariri, l'ONU réitère son soutien au Tribunal spécial pour le Liban

    Dix ans après l'assassinat de Rafic Hariri, l'ONU réitère son soutien au Tribunal spécial pour le Liban.

    14 février 2015 – A l'occasion du dixième anniversaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et 21 autres personnes qui sont mortes ce jour-là, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a réitéré ses condoléances aux familles des victimes de cette attaque terroriste.

    “Dix ans après, le message reste le même : l'impunité ne sera pas tolérée. Les Nations Unies sont déterminées à appuyer le travail du Tribunal spécial pour le Liban, avec le soutien et la coopération durables du gouvernement du Liban”, a dit le porte-parole du Secrétaire général dans un communiqué de presse publié samedi.

    “Les Nations Unies réitèrent leur engagement sur le long terme auprès du peuple du Liban à cette occasion. Alors que le Liban est confronté à de nouveaux défis, les Nations Unies continuent de travailler avec le gouvernement du Liban, aux côtés de tous les partenaires libanais, pour soutenir le pays dans ses efforts pour renforcer la stabilité et la sécurité, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité”, a ajouté le porte-parole.


    1 commentaire
  • Berne ébauche un plan d'action pour la biodiversité

    Les premières dispositions de la Stratégie Biodiversité Suisse devraient être mises en oeuvre d'ici 2025.

    La Suisse devrait protéger les espèces menacées et réduire les comportements nuisibles. Sa population devrait aussi être sensibilisée à la biodiversité. Le Conseil fédéral a pris connaissance du plan d'action ébauché par les collectivités, et attend à présent que les cantons assument une partie de la facture.

     
     

    Ces trois premières dispositions de la Stratégie Biodiversité Suisse devraient être mises en oeuvre d'ici 2025. Puis, à l'horizon 2040, le processus piloté par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) devrait s'enrichir de la création et de l'entretien d'aires de protection, auxquelles s'ajouteraient des mises en réseau.

    La balle chez les cantons

    Les fonds nécessaires s'élèvent à 79 millions de francs par an pour la phase de préparation, prévue jusqu'en 2020. L'étape de concrétisation, devisée à 210 millions annuels, prendrait le relais jusqu'en 2040.

    Mais le gouvernement conditionne l'engagement financier de la Confédération au soutien des cantons. Il attend que ces derniers prennent en charge des dépenses dans le même volume, car la préservation de la biodiversité concerne la Confédération et les cantons au même chef, soutient-il.

    Entre 20 et 40 millions par an

    Les cantons, qui ont élaboré le plan d'action de concert avec l'OFEV et les communes, statueront sur le budget et l'application des dispositions. Sur la base de leurs réponses, le Département fédéral de l'environnement (DETEC) proposera d'ici le printemps2016 un projet à mettre en consultation.Le Conseil fédéral renvoie la balle aux cantons dans un autre domaine. Il compte prendre d'éventuelles mesures urgentes dès 2017 pour assainir et entretenir les aires protégées existantes. Le tout coûterait entre 20 et 40 millions par an. Mais Berne ne paiera que si les cantons augmentent leur contribution dans les mêmes proportions.

     

     


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires