• La Belgique perd quinze hectares au profit des Pays-Bas

    Un accord devrait être finalisé dans les prochains mois entre les deux pays voisins pour rectifier les frontières, selon des informations dévoilées jeudi 7 novembre par le quotidien La Libre Belgique.

    La Belgique perd quinze hectares au profit des Pays-Bas

    1843 : c’est la date du traité qui fixa définitivement la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas, sur la Meuse, après bien des querelles. Mais au fil des ans, la Meuse a bougé, et la frontière de 1843 ne correspond plus au centre du lit du fleuve, qui délimitait à l’époque les deux pays. Un accord devrait être finalisé dans les prochains mois entre les deux pays voisins pour rectifier les frontières, selon des informations dévoilées jeudi 7 novembre par le quotidien La Libre Belgique.

    L’accord prévoit que la Belgique abandonnera environ 14 hectares d’une réserve naturelle située sur une presqu’île, car ces terrains n’étaient accessibles qu’en traversant le territoire néerlandais. L’idée, explique le quotidien, « est de refixer la frontière au centre du lit de la Meuse et d’abandonner l’ancienne frontière qui serpente désormais sur 3,8 km à hauteur de Visé côté belge et d’Eijsden côté néerlandais ».

    Le bourgmestre (maire) de la commune concernée, Visé, relativise les conséquences de cette décision. « On perd quelque chose de beau mais à notre époque si on veut se promener de l’autre côté de la frontière il n’y a aucun obstacle », a expliqué Marcel Neven à la Libre Belgique. « Il est rationnel de dire que tout ce qui se trouve d’un côté d’une rive appartient à un pays et tout ce qui se trouve de l’autre appartient à un autre pays. »

    les Pays-Bas céderont à la Belgique un bandeau de terre

    L’accord prévoit par ailleurs que les Pays-Bas céderont à la Belgique un bandeau de terre, moins étendu, en amont du fleuve. La modification de la frontière sera bientôt présentée aux gouvernements et aux chambres des deux pays.

    Le problème date de la rectification du cours de la Meuse dans les années 60-80. Des parlementaires belges avaient visité les lieux mais, au bout du compte, le dossier s’était enlisé. Les négociations ont repris à la fin 2011.

    Selon La Libre Belgique, une commission a conclu un accord final, en mars dernier. Comme il s’agit d’une modification de frontière, les Chambres des deux pays devront se prononcer.

    Quant à savoir qui perd et qui gagne, le quotidien belge note que les Pays-Bas financent le projet de quatrième écluse à hauteur de 10 % du coût total (64,4 millions d’euros), le reste étant à charge de la Région wallonne.

     


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