• La création de sanctuaires marins géants en Antarctique à l’étude

    Plusieurs pays, dont la France et les États-Unis, espèrent persuader la Russie d’instaurer d’immenses aires marines protégées dans l’océan Austral.Les pays ont jusqu’au 1er  novembre pour trouver un accord, alors que les navires de pêche sont de plus en plus nombreux dans les mers antarctiques.

    Réunis à Hobart, sur l’île australienne de Tasmanie, les 24 États (plus l’Union européenne) membres de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) ont jusqu’au 1er  novembre pour s’accorder sur la création d’immenses aires marines protégées en Antarctique.Deux groupes de pays s’opposent depuis des mois. D’un côté, la France, les États-Unis, l’Australie, l’Allemagne et la Nouvelle-Zélande, avec l’Union européenne, poussent à sanctuariser près de 2,9 millions de km² de l’océan Austral. De l’autre côté, Russie et Ukraine repoussent la décision.

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    Une quinzaine de pays adoptent une déclaration en faveur des aires marines protégées

    Une quinzaine de pays ont réaffirmé, samedi 26 octobre à Ajaccio, la nécessité de transformer 10 % des océans en aires marines protégées d'ici à 2020, contre moins de 3 % actuellement. Le message ministériel d'Ajaccio a été adopté au terme du 3e congrès mondial des aires marines protégées (AMP), qui s'est ouvert le 21 octobre et s'est achèvé dimanche 27 ocotbre.

    Avec "moins de 3 % des océans couverts par des aires marines protégées, le niveau de protection nécessaire est encore loin d'être atteint", affirment les ministres signataires d'Inde, d'Italie, de Chypre ou encore du Sénégal et du Nicaragua.

    Aussi, ils "réaffirment" leur "engagement résolu" à réaliser l'objectif fixé à Nagoya (Japon) en 2010 de "constituer d'ici à 2020 un réseau complet et cohérent d'aires marines protégées gérées efficacement et couvrant 10 % des océans". Au rythme actuel de création d'AMP, il faudrait un siècle pour atteindre cet objectif.

    STATUT DE LA HAUTE MER

    Ils ont également "appelé solennellement la communauté internationale" à ouvrir des négociations d'ici à la fin de 2014 sur la création d'un instrument juridique international de protection de la biodiversité en haute mer, qui représente 64 % des océans et qui est devenu un "Far West" pour chalutiers géants et prospection pétrolière.

    Des pays comme les Etats-Unis, le Canada, la Russie, l'Islande, la Norvège ou encore le Japon n'étaient pas représentés au niveau ministériel à ce congrès, et n'ont donc pas signé cette déclaration. Ces pays sont réticents à s'engager sur la question de la haute mer, en raison notamment d'intérêts liés à la pêche.

    Cette déclaration est "un message fort", a estimé le ministre de l'écologie, Philippe Martin, qui a ouvert la porte à d'autres pays qui souhaitent s'y associer comme la Belgique.

     


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