• Le début des «bons offices» de la Suisse avec le Traité de Baden

    Le début des «bons offices» de la Suisse avec le Traité de Baden

    «Johann Rudolf Huber Friedenskongress 1714» par Johann Rudolf Huber. La peinture représente les émissaires pour la paix réunis à Baden.

    Le 7 septembre 1714, a été signé la fin de la guerre entre le Saint-Empire romain germanique et la France. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf a participé à la commémoration des 300 ans du Traité de Baden.

    Il y a 300 ans, le 7 septembre 1714, a été signé le Traité de Baden qui a mis fin à la guerre entre le Saint-Empire romain germanique et la France.

    Les deux puissances étaient en conflit depuis la Guerre de succession d'Espagne.

     

    Le début des «bons offices» de la Suisse

    Le 7 septembre 1714, le maréchal de Villars et le prince Eugène de Savoie ont signé le dernier des trois traités qui ont mis fin à la guerre. Les pourparlers ont été menés par les délégations de l'empereur Charles VI du Saint-Empire romain germanique et du roi de France Louis XIV.

    Pendant les trois mois de négociations, plus de 60 délégations de toute l'Europe étaient installées à Baden. Elles ont contribué à enrichir la cité argovienne. Pour la Suisse, la signature du traité a marqué le début de la tradition des «bons offices».

    Pour la conseillère fédérale, la Suisse est perçue dans le monde comme un intermédiaire fiable et neutre: «Notre engagement est aussi dans notre propre intérêt», a-t-elle souligné.

    La paix ne va pas de soi pour tout le monde, comme l'ont montré les récents développements en Ukraine et au Proche-Orient, a ajouté Mme Widmer-Schlumpf. Elle dépend de la manière dont on cherche, ensemble, des solutions. En Suisse également, il faut «une volonté de dialogue», a-t-elle noté.

    L'ancien président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Jakob Kellenberger a fait remarquer que toutes les parties prenantes à la Guerre de succession d'Espagne sont aujourd'hui membres de l'Union européenne. L'UE est le plus important et le plus réussi des projets de paix, a-t-il déclaré, selon le texte écrit de son discours.

    Le Landammann argovien Roland Brogli a quant à lui estimé que la Suisse était à la croisée des chemins entre ouverture et repli. Pratiquement jamais, selon lui, le pays ne s'est placé dans un risque d'isolement aussi grand qu'avec le débat sur la libre circulation des personnes.

    Tradition des «bons offices»

    Le 7 septembre 1714, le maréchal de Villars et le prince Eugène de Savoie ont signé le dernier des trois traités qui ont mis fin à la guerre. Les pourparlers ont été menés par les délégations de l'empereur Charles VI du Saint-Empire romain germanique et du roi de France Louis XIV.

    Pendant les trois mois de négociations, plus de 60 délégations de toute l'Europe étaient installées à Baden. Elles ont contribué à enrichir la cité argovienne. Pour la Suisse, la signature du traité a marqué le début de la tradition des «bons offices».

    Le Musée d'histoire de Baden présente une exposition intitulée «Pourparlers de paix - Baden au centre de la diplomatie européenne de 1714».


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