• Leuthard veut une convention sur tous les métaux lourds

    La conseillère fédérale a invité vendredi 11 octobre 2013 à un déjeuner de travail les délégués des Etats ayant participé à la conférence de Minamata afin de leur soumettre cette idée.

    Leuthard veut une convention sur tous les métaux lourds

    La conseillère fédérale reçue à Tokyo par le ministre japonais des Transports et du Tourisme.

    Doris Leuthard veut préparer le terrain à une convention internationale portant sur d'autres métaux lourds que le mercure.

    Les représentants d'une quinzaine de pays signataires de l'accord se sont rendus à la rencontre proposée par la ministre suisse de l'environnement. Doris Leuthard a orienté le débat sur la pollution engendrée par d'autres métaux lourds que le mercure, comme le cadmium, dont la production et l'utilisation ne sont pas encore réglementées par un accord international.

    «La discussion a en outre porté sur le lieu censé accueillir le bureau relatif à la Convention sur le mercure», a indiqué vendredi à l'ats Dominique Bugnon, responsable de l'information du Département fédéral de l'environnement (DETEC). Doris Leuthard a proposé Genève, où l'accord a été adopté en janvier 2013.

    Défis semblables

    La conseillère fédérale a ensuite rallié Tokyo dans l'après-midi pour y rencontrer deux hauts représentants du gouvernement japonais, avec lesquels elle s'est entretenue sur les thèmes des transports et de l'énergie. «Dans ces deux domaines, le Japon fait face à des défis semblables à ceux de la Suisse», estime Dominique Bugnon.

    Comme en Suisse, l'infrastructure nippone en matière de transports publics atteindra bientôt les limites de ses capacités, explique-t-il. L'entretien avec Kotaro Nogami, vice-ministre de l'aménagement du territoire, des infrastructures et des transports, a porté essentiellement sur des solutions de nature technique et le financement du surcroît de dépenses qu'engendrerait leur application.

    Groupe d'experts

    La conseillère fédérale a ensuite parlé approvisionnement énergétique avec Midori Matsushima, Secrétaire d'Etat à l'économie, au commerce, à l'industrie et à l'énergie. Le Pays du Soleil Levant, comme la Suisse, doit relever les défis du tournant énergétique, a résumé ominique Bugnon.

    Elu en décembre 2012, le gouvernement japonais du conservateur Shinzo Abe reste cependant favorable à la réactivation des réacteurs nucléaires.

    Toutes deux ont échangé leurs expériences et connaissances sur cette thématique, avant de décider de nommer un groupe d'experts pour poursuivre le dialogue, explique le responsable de l'information du DETEC. «Comment améliorer l'efficacité énergétique, encourager les énergies renouvelables et débrancher les centrales nucléaires» sont des questions qui ont été évoquées durant l'entrevue, précise-t-il.

    Le thème plus spécifique de l'énergie atomique devait prendre le relais lors du souper prévu à l'ambassade de Suisse. Sont attendus le président de la surveillance atomique japonaise, le vice-gouverneur de la préfecture de Fukushima et huit autres experts en énergie. La délégation helvétique est rentré au pays samedi 12 octobre 2013. Aucune autre rencontre n'est prévue avant le vol de retour.

     


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