• Sea Shepherd dédommagera les baleiniers japonais

    Sea Shepherd dédommagera les baleiniers japonais

    L'organisation écologiste est sanctionnée pour avoir négligé une interdiction judiciaire d'approcher les navires et devra débourser 2,55 millions de dollars.

     

    L'argent que l'organisation Sea Shepherd devra débourser pour son infraction ira à l'Institut japonais de recherche sur les cétacés ainsi qu'à un armateur, Kyodo Senpaku, qui tous deux effectuent des missions de «recherche scientifique» baleinière pour le compte du Japon.

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    Malgré l'interdiction de la chasse commerciale et le tollé international, le Japon veut continuer de capturer des cétacés au large de ses côtes, dans le Pacifique Nord-Ouest et en Antarctique, en prétextant de l'intérêt «scientifique» de ses campagnes.

    Une injonction de justice américaine datant de la fin 2012 interdisait à Sea Shepherd, comme à toute personne agissant à ses côtés, de venir se poster à moins de 500 mètres des baleiniers japonais et de les attaquer.

    «Terroristes»

    Mais les activistes de Sea Sheperd ont poursuivi leur campagne de harcèlement début 2013, donnant lieu à des affrontements en haute mer. Les autorités japonaises ont maintes fois qualifié de «terroristes» les méthodes militantes employées par Sea Shepherd, organisation basée aux Etats-Unis.

    L'Institut de recherche sur les cétacés (IRC) a salué ce règlement financier conclu la semaine dernière devant une cour d'appel américaine.

    Dans un communiqué publié ce mercredi 10 juin, l'IRC, subventionné par les pouvoirs publics, dit espérer que ce compromis permettra de «prévenir les ingérences irresponsables (de Sea Sheperd) dans notre programme de recherche» à l'avenir.

    L'avocate de Sea Shepherd, Claire Loebs Davis, a précisé dans un communiqué que l'organisation ne reconnaissait pas pour autant sa culpabilité.

    Activités «dangereuses et illégales»

    «Mais, après plus de deux années de litige, nous sommes très heureux d'en finir avec ce contentieux», a souligné l'avocate. Sea Shepherd veut désormais consacrer ses efforts à combattre une demande d'injonction permanente réclamée par le Japon.

    Ce sera, selon elle, l'occasion de démontrer que les activités de l'IRC japonais sont «dangereuses et illégales».

    Le Japon a dû renoncer à sa campagne de chasse 2014/2015 en Antarctique après un verdict de la Cour internationale de justice (CIJ).

    L'instance supérieure de l'Organisation des Nations Unies a jugé en mars 2014 que les Japonais poursuivaient en réalité des objectifs commerciaux prohibés en usant abusivement d'une exemption scientifique prévue par le moratoire de 1986 sur la chasse à la baleine.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 24 Juin 2015 à 19:28

    Perdre un combat ce n'est pas perdre la guerre. Le Japon et la Norvège continuent à faire des carnages parmi les baleines.

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