• Deux soeurs tuées par leur frère pour l'honneur

     

    Elles s'apprêtaient à épouser des hommes sans son consentement.

    Deux soeurs pakistanaises ont été tuées par balles par leur propre frère parce qu'elles s'apprêtaient à épouser des hommes sans son consentement, a annoncé samedi la police. L'homme, qui a pris la fuite, est recherché par la police.

    Les deux femmes, âgées de 22 et 28 ans, ont été tuées par balles vendredi, la veille de leur mariage dans la province du Pendjab, a expliqué un responsable au sein de la police. Le frère de 35 ans souhaitait qu'elles épousent des hommes choisis au sein de leur famille élargie.

    Interrogé par des journalistes, le père s'est dit effondré. «Il (le fils) a ruiné ma famille; il nous a détruits», a-t-il confié.

    Starlette étranglée

    Ce nouveau crime dit «d'honneur» intervient peu après le meurtre d'une jeune starlette en vogue sur les réseaux sociaux, étranglée le 15 juillet par son frère, qui a déclaré avoir agi au nom de l'«honneur» de la famille.

    Chaque année au Pakistan, pays très patriarcal, des centaines de femmes sont tuées par des proches sous prétexte qu'elles auraient bafoué l'honneur familial. Une série de meurtres de ce type a choqué le pays ces derniers mois.

    Une disposition controversée du droit islamique en vigueur dans ce pays prévoit que les hommes tuant des femmes de leur famille peuvent échapper à toute condamnation si les proches leur «pardonnent» en échange du versement d'une somme compensatoire.


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  • Une chasse à l'homme a été déclenchée pour retrouver les meurtriers.

    Un homme s'est fait assassiner par la famille de son épouse, lors d'un des «crimes d'honneur» qui sont monnaie courante au Pakistan.

    Au Pakistan, un homme s'est fait égorger par des membres de la famille de son épouse qui désapprouvaient leur mariage, a annoncé samedi la police. Ce sont principalement les femmes qui sont victimes de ce genre de «crimes d'honneur».

    Des centaines d'entre elles sont en effet tuées chaque année dans ce pays musulman conservateur par des parents qui prétendent défendre l'honneur de la famille, les meurtres d'hommes pour le même mobile étant rares.

    Muhammad Irshad, 43 ans, a été attaqué vendredi sur une place de marché à Burewala, dans le Pendjab, par son beau-père et deux de ses beaux-frères «armés de couteaux et de hachettes» à l'aide desquels ils lui ont «infligé plusieurs blessures», puis «tranché la gorge», a dit à l'AFP Ghazi Salahuddin, le chef de la police locale.

    L'homme avait épousé il y a environ un an Mussarat Bibi, la fille d'un riche couple d'agriculteurs, puis avait quitté la région de peur d'être assassiné par sa belle famille, mais il y était revenu pour voir ses parents, a expliqué ce responsable.

    Une chasse à l'homme a été déclenchée pour retrouver les meurtriers, a ajouté Ghazi Salahuddin.

    Meurtres en série

    Vendredi, les autorités avaient annoncé qu'une jeune femme enceinte de son deuxième enfant avait été égorgée par des proches pour s'être mariée sans leur consentement.

    La semaine dernière, une adolescente, Zeenat Bibi, a été tuée par sa mère à Lahore pour avoir épousé l'homme de son choix, une affaire qui a choqué le Pakistan. Peu après, dans la même ville, un couple avait été assassiné pour la même raison.


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  • Brûlée vive par sa mère pour avoir choisi son mari

    Une femme a tué sa fille mercredi 9 juin 2016 parce que l'adolescente de 16 ans avait épousé l'homme de son choix, a annoncé la police.

    «Perveen Bibi a tué sa fille Zeenat Bibi en la brûlant vive mercredi vers 9h du matin» dans la ville de Lahore (est), a indiqué à l'AFP Haidar Ashraf, un haut représentant de la police. L'adolescente de 16 ans avait épousé un homme nommé Hasan une semaine auparavant, le 29 mai, a-t-il ajouté. C'est le troisième crime de ce type en quelques mois.

    La semaine dernière, une jeune Pakistanaise de 19 ans, Maria Sadaqat, avait été torturée et brûlée par un groupe de personnes dans un village à proximité de la capitale Islamabad, pour avoir refusé d'épouser le fils de son ancien patron. En avril, dans le nord-ouest du pays, une jeune femme avait été assassinée et son corps brûlé par des habitants de son village qui lui reprochaient d'avoir aidé une amie à s'enfuir avec un homme.

    «Elle m'a dit qu'elle serait tuée par sa famille»

    Le mari de Zeenat Bibi a expliqué à la télévision locale Geo News qu'ils s'étaient enfuis puis qu'il l'avait autorisée à contrecoeur à retourner chez sa famille après qu'ils eurent promis de ne pas lui faire de mal. «Après le mariage, nous avons vécu ensemble quatre jours, puis sa famille nous a contactés. Ils nous ont promis qu'ils organiseraient une fête de mariage d'ici une semaine puis que nous pourrions vivre ensemble», a-t-il expliqué.

    «Zeenat ne voulait pas rentrer chez elle, elle m'a dit qu'elle serait tuée par sa famille. Elle a fini par accepter après qu'un oncle lui a assuré qu'elle serait en sécurité». Haidar Ashraf, le représentant de la police, a indiqué que les membres de la famille avaient avoué le crime et que la police avait saisi du kérosène sur place. Chaque année au Pakistan, des centaines de femmes sont tuées par leurs proches sous prétexte de défendre «l'honneur» familial.

    Le Premier ministre Nawaz Sharif s'est engagé à éradiquer «le mal» des crimes d'honneurs mais aucune nouvelle législation n'a été adoptée depuis.


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  • Un Pakistanais tue ses deux soeurs

    Un jeune homme, vivant dans la province du Pendjab, a abattu, mardi 2 mars 2016, ses deux soeurs car il doutait de leur moralité.

    La police pakistanaise a annoncé mercredi être à la recherche d'un homme soupçonné d'avoir tué ses deux soeurs sous prétexte de défendre «l'honneur» familial. Et cela quelques jours après la victoire aux Oscars d'un documentaire pakistanais dénonçant cette pratique.

    Mohammad Asif, âgé d'une vingtaine d'années, «avait tué sa mère il y a environ quatre ou cinq ans, et avait été libéré car sa famille lui avait pardonné,» a précisé un officier de police, Allah Ditta Bhatti. Les deux soeurs ont été tuées à Noorshah, dans le district de Sahiwal, dans la province du Pendjab, au centre du Pakistan.

    «Doutes sur leur moralité»

    «Mohammad Asif a tiré sur ses deux soeurs et les a tuées  car il avait des doutes sur leur moralité et désapprouvait leur mode de vie», a ajouté cet officier de la police locale. Les deux jeunes filles sont mortes sur le coup et le frère s'est enfui, a-t-il précisé.

    Lundi, un père de Lahore, la capitale du Pendjab, avait tué sa fille de de 18 ans, selon la police, car cette dernière avait refusé de lui dire où elle se trouvait pendant les cinq heures précédentes.

    Engagement de Nawaz Sharif

    «A Girl in the River: The Price of Forgiveness» (Une fille dans la rivière: le prix du pardon), qui retrace l'histoire d'une jeune fille ayant survécu à un crime de ce type, a reçu l'Oscar du meilleur documentaire court lors de la cérémonie à Hollywood dimanche.

    Sa réalisatrice Sharmeen Obaid-Chinoy avait rencontré récemment le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif. Celui-ci s'était alors engagé à mettre un terme à cette pratique «dégradante» et «méprisable».

    Centaines de mortes chaque année

    Des centaines de femmes sont tuées par leurs proches chaque année au Pakistan, pays conservateur de 200 millions d'habitants, sous le prétexte de défendre «l'honneur familial».

    Le Pakistan a révisé son code pénal en 2005 pour empêcher que les hommes tuant une femme de leur famille au nom de l'honneur n'échappent au châtiment en s'accordant à eux-mêmes le pardon, en tant qu'«héritier» de la victime.

    Mais la loi laisse au juge la possibilité de ne pas imposer de peine de prison lorsque d'autres proches de la victime accordent leur pardon au meurtrier - une disposition controversée qui laisse impunis nombre de meurtres.


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  • Ils tuent mère et sœurs soupçonnées d'adultère

    Une femme marche avec un enfant dans la banlieue de Lahore.869 femmes sont mortes dans des «meurtres pour l'honneur» au Pakistan en 2013.

    Deux frères pakistanais ont été arrêtés après avoir tué leur mère et leurs deux demi-soeurs. Ils accusaient celles-ci d'adultère.

    Deux frères pakistanais ont été arrêtés mardi 11 novembre pour avoir tué leur mère et leurs deux demi-soeurs après les avoir accusées d'adultère, a annoncé la police de Lahore. Agés d'une trentaine d'années, ils avaient été dénoncés par leur père.

    «Shaban Ahmed, le père des accusés, a rapporté les faits à la police, disant que ses fils avaient tué sa femme, Sughra, âgée de 50 ans, et ses filles Muqadas, 18 ans, et Amina, 16 ans», a précisé à l'AFP le porte-parole de la police locale, Mohammad Ayub.

    869 femmes tuées «pour l'honneur»

    L'an dernier, 869 femmes sont mortes dans des «meurtres pour l'honneur», selon la Commission des droits de l'homme du Pakistan, un organisme indépendant.

    Ces chiffres reflètent la violence à l'encontre des femmes dans ce pays musulman et conservateur, où elles sont souvent traitées en citoyens de seconde classe.

    De nombreuses femmes pakistanaises ne peuvent pas choisir leur mari, et désobéir aux décisions prises pour elle par leurs parents est considéré comme un acte qui plonge toute la famille dans la honte.


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  • Vous noterez avec intérêt de l'endroit où se trouve l'honneur de certaines familles... Mais comme le dit une jeune tunisienne  des femens tunisiennes "mon corps m'appartient, il n'est l'honneur de personne"...

    Savez-vous qu'à Djerba (mais si vous savez, là où vous allez en vacances), une jeune fille de 14 ans a été retirée de l'école: elle avait été vue seule avec un garçon en train de parler devant l'école!!! et sa famille préfère garder cette dévergondée à la maison de peur qu'elle ne tombe enceinte...

    Fin avril, c'est devant 300 villageois qu'un Afghan a exécuté de trois balles de kalachnikov sa propre fille, coupable d'avoir voulu s'enfuir avec un cousin et ainsi bafoué l'«honneur» de sa famille.

    Plus de onze ans après la chute du régime intégriste des talibans, tristement célèbre pour ses exécutions publiques de femmes, et le début de l'intervention occidentale, cette nouvelle affaire de «crime d'honneur» en Afghanistan suscite d'autant plus l'indignation que personne n'a jusqu'ici été arrêté.

    Originaire d'un village isolé de la province de Baghdis (nord-ouest), frontalière du Turkménistan, Halima s'était enfuie avec un cousin tandis que son mari et père de ses deux enfants se trouvait en Iran, a raconté par téléphone le chef de la police provinciale, Sharafuddin Sharaf.

    Le cousin a abandonné deux jours plus tard la jeune femme, âgée de 18 à 20 ans, qui a fini par être retrouvée par son père et ramenée à la maison.

    «Mais les gens ont commencé à parler au village de ce qui était arrivé et un neveu du père, un religieux enseignant le Coran dans une école, lui a dit que sa fille devait subir la peine capitale», selon Sharafuddin Sharaf.

    Selon l'organisation Amnesty International, l'exécution a été perpétrée le 22 avril dans le village de Kookchaheel.

    Elle a eu lieu devant «300 à 400 personnes» et a été filmée, selon une militante des droits de l'Homme de Baghdis, qui a dit avoir vu la vidéo.

    Trois balles

    «Halima y est agenouillée et porte un long tchador. Un mollah prononce la prière funèbre puis son père, placé derrière elle, tire trois balles avec une kalachnikov à environ 5 mètres de distance», a décrit cette femme qui a refusé de divulguer son identité par crainte de représailles. «Son frère vient ensuite constater sa mort et éclate en sanglots».

    «On nous a dit qu'un taliban influent dans la région avait demandé aux mollahs de la condamner à mort. Le conseil religieux a d'abord opté pour la lapidation, mais comme le cousin est en fuite, il a été décidé de l'exécuter par balles», a-t-elle poursuivi, précisant que le sort du cousin restait inconnu.

    Dans certaines communautés musulmanes très conservatrices, les coupables d'adultère sont parfois exécutés ensemble par lapidation.

    Y avait-il eu adultère entre Halima et son cousin? Si des sources locales le soupçonnent, aucune ne l'a fermement confirmé.

    Selon la militante de Badghis, le mari d'Halima s'était opposé à l'exécution et avait même tenté de rentrer au village avant qu'elle ne se produise.

    La police de Bagdhis a affirmé être arrivée dans le village... deux jours après le crime, et que le père d'Halima et sa famille avaient fui. «Nous essayons de les arrêter mais c'est une zone instable jouxtant la province d'Hérat où les talibans sont actifs», a déclaré le chef de la police provinciale.

    Violence endémique

    «Les violences contre les femmes continuent d'être endémiques en Afghanistan et ceux qui en sont responsables sont rarement traduits en justice», a de son côté déploré Amnesty International.

    Sous le régime des talibans (1996-2001), les Afghanes ne pouvaient pas travailler à l'extérieur ni étudier, sans compter les abus et violences qu'elles subissaient sans espoir d'obtenir justice.

    Elles craignent désormais que le départ de l'essentiel des forces internationales à la fin 2014 ne remette en cause leurs quelques avancées en matière de droits et d'éducation et que les religieux ultra conservateurs n'accentuent leur emprise sur la société afghane après cette échéance.

    Kaboul a adopté en 2009 une loi criminalisant les mariages forcés, le viol, et les autres violences faites aux femmes, mais elle est rarement appliquée, déplorent Amnesty International et d'autres organisations de défense des droits de l'Homme.

    Et d'autres crimes d'honneur ont continué depuis à défrayer la chronique.

    En juillet 2012, une femme accusée d'adultère avait été exécutée par balles par les talibans dans la province de Parwan, limitrophe de celle de Kaboul.

    Deux ans auparavant, un couple avait été lapidé par des centaines de villageois près de Kunduz (nord) dans une zone contrôlée par les talibans.


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  • Une jeune femme a été retrouvée la tête tranchée et le corps brûlé à l'est d'Amman en Jordanie. Son ventre a été découpé. Elle était enceinte de quatre mois.

    Une femme d'une vingtaine d'années, enceinte de quatre mois, a été sauvagement tuée et son corps brûlé, a indiqué dimanche la police jordanienne, en précisant qu'il pourrait s'agir d'un «crime d'honneur»

    «Nous avons trouvé le corps de la femme à l'aube à Rousseifeh (à l'est d'Amman). Sa gorge a été tranchée de manière horrible. Le corps a été brûlé après le meurtre», a déclaré un porte-parole de la police.

    «Nous pensons qu'il s'agit d'un crime d'honneur. Le ventre de la femme, âgée d'une vingtaine d'années, a été ouvert et on pouvait voir l'enfant de quatre mois, mort lui aussi. L'enquête est toujours en cours», a-t-il indiqué.

    Clémence des tribunaux

    En Jordanie, entre 15 à 20 femmes sont tuées chaque année par des membres de leur famille qui invoquent des raisons d'«honneur», après des relations sexuelles avant ou hors mariage, selon les autorités.

    Le meurtre est sanctionné par la peine de mort, mais dans les crimes dits d'«honneur», les tribunaux font souvent preuve de clémence.


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