• Il y a 70 ans, la première bombe atomique tombait sur Hiroshima

    Le 6 août 1945, la première bombe atomique de l'histoire était lâchée sur Hiroshima, faisant 140'000 victimes. 70 ans plus tard, peu d'Américains regrettent la mission de l'Enola Gay.

    L'Enola Gay effectuait le long voyage de retour vers sa base, dans une île du Pacifique, après avoir lâché sa bombe atomique sur la ville japonaise de Hiroshima. Son copilote, le capitaine Robert Lewis, ouvrant son registre de bord, s'est mis alors à furieusement griffonner les nombreuses questions qui l'assaillaient.

    «Combien de Japs avons-nous tués?», «J'ai vraiment l'impression d'avoir à chercher mes mots pour expliquer ça. Mon Dieu, qu'avons-nous fait?». Le bombardier B-29 à l'éclat argenté éblouissant venait de lâcher cette première bombe nucléaire utilisée au combat, une mission qui allait changer le cours de l'Histoire.

    Et Robert Lewis de poursuivre: «j'ai jeté un dernier coup d'oeil au nuage en champignon, je crois vraiment que les Japs vont se rendre avant que nous atterrissions à Tinian», base de l'Enola Gay. «Ils ne vont certainement pas vouloir qu'on leur en lâche d'autres de ce calibre.»

    Il faudra encore 27 jours - et un second champignon atomique, au-dessus de Nagasaki - pour que le Japon se rende, mettant un terme à une guerre commencée en 1937 avec l'invasion de la Chine avant d'enflammer la région Asie-Pacifique.

    L'utilisation de la bombe atomique, conçue dans le plus grand secret, avait été immensément approuvée à l'époque. Et même 70 ans plus tard, une majorité d'Américains pensent toujours que c'était ce qu'il fallait faire.

    Au total, 56% des Américains sondés par l'institut de recherche Pew Research Center estimaient en février que l'utilisation de la bombe atomique contre le Japon était justifiée, contre 79% des Japonais qui pensaient le contraire. Nombreux sont ceux qui pensent que sans la bombe, des milliers, centaines de milliers, voire millions de soldats américains seraient morts en attaquant le Japon.

    Récente controverse

     

    Au Musée national de l'Air et de l'Espace près de l'aéroport Dulles de Washington, chaque pièce présentée est décrite en 150 mots maximum, y compris l'Enola Gay.

    Le bombardier est inratable dans le vaste hangar du centre Udvar-Hazy, qu'il partage avec des dizaines d'autres appareils comme un Concorde d'Air France, le prototype original du Boeing 707 et la navette spatiale Discovery.

    «Le 6 août 1945, ce B-29-45-MO construit par Martin a lâché la première arme atomique utilisée au combat sur Hiroshima, Japon», indique sobrement la plaque, sans référence à la mort et à la destruction qu'elle a semée.

    Il y a 20 ans, le bombardier qui était alors en restauration s'est retrouvé au centre d'une polémique entre anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et une plus jeune génération d'historiens. Ils mettaient en question le bien-fondé de l'utilisation de «La Bombe».

    Les vétérans et leurs soutiens au Congrès dénonçaient le fait que, selon eux, une exposition consacrée au 50e anniversaire de la mission dépeignait les Japonais de l'époque «plus comme des victimes que comme des agresseurs», écrivait alors John Correll de l'Air Force Association.

    «Un paquet de mensonges», avait affirmé le général Paul Tibbets, commandant de l'Enola Gay. «Beaucoup se demandent s'il fallait l'utiliser. A eux, je dis: 'arrêtez'!»

    Pris dans la controverse, le musée avait repensé à cinq reprises son exposition «La croisée des chemins: la fin de la Seconde Guerre mondiale, la bombe atomique et la Guerre froide», qui devait ouvrir pour deux ans en 1995, attirant quatre millions de visiteurs. L'événement avait été réduit à sa plus simple expression, exposition des faits de la mission, sans discussion sur son bien-fondé.

    Peu de réactions

    Au musée qui abrite l'Enola Gay, «on essaye d'expliquer autant qu'on le peut, pour permettre aux gens de se faire leur opinion», dit Jeremy Kinney, conservateur chargé des modèles historiques, en empruntant la passerelle qui mène au niveau du cockpit.

    Un peu moins de 855'000 anciens vétérans américains du second conflit mondial sont encore vivants aujourd'hui, sur les 16 millions ayant porté l'uniforme. Quelque 500 d'entre eux meurent chaque jour, estime le musée national de la Seconde Guerre mondiale de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane (sud).

    Ce nombre en diminution explique le manque de réactions à l'ouverture il y a quelques semaines d'une exposition au musée de l'American University de Washington.

    On peut y voir 20 objets, prêtés par des musées de Hiroshima et Nagasaki, ayant résisté aux deux bombardements et qui auraient dû faire partie de l'exposition du musée national: un uniforme d'écolier brûlé, une gamelle d'élève carbonisée, la réplique d'une montre qui s'est arrêtée à 08h15.

    «Je n'ai entendu aucune critique, vraiment», assure Peter Kuznick, professeur d'histoire de l'American University, qui fait chaque année un voyage avec ses étudiants à Hiroshima et Nagasaki.


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  • Promise dès 1941 par Roosevelt et Churchill en remplacement de la Société des Nations (SDN), la nouvelle organisation internationale a pour buts de maintenir la paix et la sécurité internationale et de prendre des mesures collectives efficaces à cette fin.

    Il aura fallu près de 400 séances de commissions et de comités aux représentants des 50 pays conviés pour examiner les propositions formulées lors de la conférence de Dumbarton Oaks à l’automne 1944.

    Organisations régionales, révision des traités, régime de tutelle ou encore juridiction de la Cour internationale de justice furent des points sujets à controverse. Mais c’est surtout la question du droit de véto des « Cinq grands » qui a été longuement débattue.

    Comme le fait remarquer le journaliste de La Croix dans un article paru le 27 juin 1945, « les Cinq Grands se sont arrogés, en un certain sens, le privilège d’être au-dessus de la loi internationale qu’ils viennent de créer, un peu en compensation des sacrifices consentis au cours de cette guerre ». Mais finalement, les petites puissances se sont inclinées pour ne pas faire obstacle à la création des Nations unies.

    Le 25 juin 1945, tous les délégués se levèrent à tour de rôle pour voter individuellement devant l’assemblée. Adoptée à l’unanimité, la Charte fut signée le lendemain dans la salle du Veterans Memorial Hall.

    Le 26 juin 1945, les Nations unies voient le jour

    Le 26 juin 1945, les Nations unies voient le jour


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  • Il y a 40 ans, les Khmers Rouges prenaient Phnom Penh

    Aucune commémoration n'a été organisée par le gouvernement en place. L'opposition demande que toute «la vérité soit faite» sur le régime de terreur.

    Le Cambodge a discrètement commémoré ce vendredi 17 avril la prise et l'évacuation de Phnom Penh par les Khmers rouges, il y a tout juste 40 ans. L'opposition demande que toute «la vérité soit faite» sur ce régime de terreur dirigé par Pol Pot.

    «Nous devons demander justice pour toutes les victimes», a lancé le chef de l'opposition, Sam Rainsy. Il s'exprimait devant plusieurs centaines de Cambodgiens venus rendre hommage aux deux millions de victimes du régime khmer rouge (1975-1979), morts d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures ou d'exécutions sommaires.

    «Si nous n'avons rien fait de mal, nous ne devons pas avoir peur que la vérité soit faite», a ajouté Sam Rainsy. La cérémonie d'hommage était organisée par son parti pour les 40 ans de la chute de Phnom Penh aux mains des Khmers rouges, le 17 avril 1975.

    Le Cambodge a discrètement commémoré ce vendredi 17 avril la prise et l'évacuation de Phnom Penh par les Khmers rouges, il y a tout juste 40 ans. L'opposition demande que toute «la vérité soit faite» sur ce régime de terreur dirigé par Pol Pot.

    «Nous devons demander justice pour toutes les victimes», a lancé le chef de l'opposition, Sam Rainsy. Il s'exprimait devant plusieurs centaines de Cambodgiens venus rendre hommage aux deux millions de victimes du régime khmer rouge (1975-1979), morts d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures ou d'exécutions sommaires.

    «Si nous n'avons rien fait de mal, nous ne devons pas avoir peur que la vérité soit faite», a ajouté Sam Rainsy. La cérémonie d'hommage était organisée par son parti pour les 40 ans de la chute de Phnom Penh aux mains des Khmers rouges, le 17 avril 1975.

    Pas de commémoration officielle

    Sam Rainsy s'est ensuite recueilli devant les crânes conservés au mémorial de Choeung Ek, le plus célèbre des «Killing fields», du nom de ce charnier situé à la périphérie de Phnom Penh.

    Aucun représentant du gouvernement n'était présent et aucune commémoration officielle n'est prévue. Lui-même un ancien Khmer rouge, le Premier ministre Hun Sen critique, au nom de l'unité nationale, la culture du souvenir de ce drame qui a fait mourir un quart de la population.

    Hun Sen s'oppose aux procès

    Seul le traditionnel «jour de la colère» sera organisé le 20 mai par l'Etat cambodgien pour rappeler aux plus jeunes le drame khmer rouge. Hun Sen, qui ne prend jamais la parole à l'occasion de cette journée, s'oppose ouvertement à tout nouveau procès.

    Néanmoins, trois anciens cadres khmers rouges ont été inculpés en mars par le Tribunal spécial de Phnom Penh. Parrainé par l'ONU, cette Cour est chargée de juger les crimes de l'époque.

    Dans la foule venue se recueillir vendredi aux «Killing fields» figuraient de nombreux survivants des Khmers rouges. Certains ont même vécu l'évacuation forcée de Phnom Penh, le 17 avril 1975.

    Il y a tout juste 40 ans, Phnom Penh tombait sans résistance, après cinq ans de guerre civile et de bombardements américains au Cambodge dans le cadre de la guerre du Vietnam. Les deux millions d'habitants évacuent la ville en urgence. Nombre d'entre eux meurent sur la route.

    Emprisonnés, enchaînés, battus

    «Il y a quarante ans, Pol Pot transformait le Cambodge en enfer», témoigne Huot Huorn, en pleurs. Cette vieille dame est venue allumer de l'encens pour rendre hommage aux 36 membres de sa famille ayant péri lors de ces quatre années de cauchemar.

    «Ma haine pour ce régime est toujours là... Leurs péchés restent ancrés dans ma mémoire. Ils nous ont affamés, ont emprisonné les gens sans nourriture ni eau jusqu'à ce qu'ils meurent», ajoute cette femme qui est la seule de la famille, avec ses trois soeurs, à avoir survécu.

    «Je les ai vu éclater les têtes des enfants sur des troncs d'arbres», témoigne-t-elle. Des accusations confirmées par de nombreux témoignages recueillis par le Tribunal spécial. «Ils nous ont arrêtés, mon mari et moi, nous ont emprisonnés, enchaînés. Ils m'ont battue jusqu'à ce que je fasse une fausse couche», ajoute Chan Kimsuong, aujourd'hui âgée de 70 ans.

    «Après ma fausse couche, je saignais, mais ils m'ont forcée à travailler dans les rizières», ajoute-t-elle. Huot Huorn réclame «justice» pour son mari mort en détention et tous les autres.

    Le Cambodge a discrètement commémoré ce vendredi 17 avril la prise et l'évacuation de Phnom Penh par les Khmers rouges, il y a tout juste 40 ans. L'opposition demande que toute «la vérité soit faite» sur ce régime de terreur dirigé par Pol Pot.

    «Nous devons demander justice pour toutes les victimes», a lancé le chef de l'opposition, Sam Rainsy. Il s'exprimait devant plusieurs centaines de Cambodgiens venus rendre hommage aux deux millions de victimes du régime khmer rouge (1975-1979), morts d'épuisement, de famine, de maladie ou à la suite de tortures ou d'exécutions sommaires.

    «Si nous n'avons rien fait de mal, nous ne devons pas avoir peur que la vérité soit faite», a ajouté Sam Rainsy. La cérémonie d'hommage était organisée par son parti pour les 40 ans de la chute de Phnom Penh aux mains des Khmers rouges, le 17 avril 1975.

    Pas de commémoration officielle

    Sam Rainsy s'est ensuite recueilli devant les crânes conservés au mémorial de Choeung Ek, le plus célèbre des «Killing fields», du nom de ce charnier situé à la périphérie de Phnom Penh.

    Aucun représentant du gouvernement n'était présent et aucune commémoration officielle n'est prévue. Lui-même un ancien Khmer rouge, le Premier ministre Hun Sen critique, au nom de l'unité nationale, la culture du souvenir de ce drame qui a fait mourir un quart de la population.

    Hun Sen s'oppose aux procès

    Seul le traditionnel «jour de la colère» sera organisé le 20 mai par l'Etat cambodgien pour rappeler aux plus jeunes le drame khmer rouge. Hun Sen, qui ne prend jamais la parole à l'occasion de cette journée, s'oppose ouvertement à tout nouveau procès.

    Néanmoins, trois anciens cadres khmers rouges ont été inculpés en mars par le Tribunal spécial de Phnom Penh. Parrainé par l'ONU, cette Cour est chargée de juger les crimes de l'époque.

    Dans la foule venue se recueillir vendredi aux «Killing fields» figuraient de nombreux survivants des Khmers rouges. Certains ont même vécu l'évacuation forcée de Phnom Penh, le 17 avril 1975.

    Il y a tout juste 40 ans, Phnom Penh tombait sans résistance, après cinq ans de guerre civile et de bombardements américains au Cambodge dans le cadre de la guerre du Vietnam. Les deux millions d'habitants évacuent la ville en urgence. Nombre d'entre eux meurent sur la route.

    Emprisonnés, enchaînés, battus

    «Il y a quarante ans, Pol Pot transformait le Cambodge en enfer», témoigne Huot Huorn, en pleurs. Cette vieille dame est venue allumer de l'encens pour rendre hommage aux 36 membres de sa famille ayant péri lors de ces quatre années de cauchemar.

    «Ma haine pour ce régime est toujours là... Leurs péchés restent ancrés dans ma mémoire. Ils nous ont affamés, ont emprisonné les gens sans nourriture ni eau jusqu'à ce qu'ils meurent», ajoute cette femme qui est la seule de la famille, avec ses trois soeurs, à avoir survécu.

    «Je les ai vu éclater les têtes des enfants sur des troncs d'arbres», témoigne-t-elle. Des accusations confirmées par de nombreux témoignages recueillis par le Tribunal spécial. «Ils nous ont arrêtés, mon mari et moi, nous ont emprisonnés, enchaînés. Ils m'ont battue jusqu'à ce que je fasse une fausse couche», ajoute Chan Kimsuong, aujourd'hui âgée de 70 ans.

    «Après ma fausse couche, je saignais, mais ils m'ont forcée à travailler dans les rizières», ajoute-t-elle. Huot Huorn réclame «justice» pour son mari mort en détention et tous les autres.

    Mort avant d'être jugé

    Aujourd'hui, plusieurs anciens hauts dirigeants khmers rouges ont été jugés au Tribunal spécial de Phnom Penh. Exception notable: le dirigeant et Premier ministre de l'époque Pol Pot, mort avant d'avoir pu être jugé.

    Nuon Chea, l'idéologue du régime ultra-maoïste, 88 ans, et le chef de l'Etat de l'ex-Kampuchéa démocratique, Khieu Samphan, 83 ans, ont été condamnés en août dernier à la prison à vie pour crimes contre l'humanité, notamment pour l'évacuation forcée de Phnom Penh.

    Ils font l'objet d'un second procès consacré au génocide, aux mariages forcés et aux viols commis dans le cadre de leur politique de terreur.


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  • Le début des «bons offices» de la Suisse avec le Traité de Baden

    «Johann Rudolf Huber Friedenskongress 1714» par Johann Rudolf Huber. La peinture représente les émissaires pour la paix réunis à Baden.

    Le 7 septembre 1714, a été signé la fin de la guerre entre le Saint-Empire romain germanique et la France. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf a participé à la commémoration des 300 ans du Traité de Baden.

    Il y a 300 ans, le 7 septembre 1714, a été signé le Traité de Baden qui a mis fin à la guerre entre le Saint-Empire romain germanique et la France.

    Les deux puissances étaient en conflit depuis la Guerre de succession d'Espagne.

     

    Le début des «bons offices» de la Suisse

    Le 7 septembre 1714, le maréchal de Villars et le prince Eugène de Savoie ont signé le dernier des trois traités qui ont mis fin à la guerre. Les pourparlers ont été menés par les délégations de l'empereur Charles VI du Saint-Empire romain germanique et du roi de France Louis XIV.

    Pendant les trois mois de négociations, plus de 60 délégations de toute l'Europe étaient installées à Baden. Elles ont contribué à enrichir la cité argovienne. Pour la Suisse, la signature du traité a marqué le début de la tradition des «bons offices».

    Pour la conseillère fédérale, la Suisse est perçue dans le monde comme un intermédiaire fiable et neutre: «Notre engagement est aussi dans notre propre intérêt», a-t-elle souligné.

    La paix ne va pas de soi pour tout le monde, comme l'ont montré les récents développements en Ukraine et au Proche-Orient, a ajouté Mme Widmer-Schlumpf. Elle dépend de la manière dont on cherche, ensemble, des solutions. En Suisse également, il faut «une volonté de dialogue», a-t-elle noté.

    L'ancien président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Jakob Kellenberger a fait remarquer que toutes les parties prenantes à la Guerre de succession d'Espagne sont aujourd'hui membres de l'Union européenne. L'UE est le plus important et le plus réussi des projets de paix, a-t-il déclaré, selon le texte écrit de son discours.

    Le Landammann argovien Roland Brogli a quant à lui estimé que la Suisse était à la croisée des chemins entre ouverture et repli. Pratiquement jamais, selon lui, le pays ne s'est placé dans un risque d'isolement aussi grand qu'avec le débat sur la libre circulation des personnes.

    Tradition des «bons offices»

    Le 7 septembre 1714, le maréchal de Villars et le prince Eugène de Savoie ont signé le dernier des trois traités qui ont mis fin à la guerre. Les pourparlers ont été menés par les délégations de l'empereur Charles VI du Saint-Empire romain germanique et du roi de France Louis XIV.

    Pendant les trois mois de négociations, plus de 60 délégations de toute l'Europe étaient installées à Baden. Elles ont contribué à enrichir la cité argovienne. Pour la Suisse, la signature du traité a marqué le début de la tradition des «bons offices».

    Le Musée d'histoire de Baden présente une exposition intitulée «Pourparlers de paix - Baden au centre de la diplomatie européenne de 1714».


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