• La Syrie prête à se joindre à la Convention sur les armes chimiques

    MOSCOU - La Syrie est prête à se joindre à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, a dit mardi 10 septembre 2013à Moscou le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

    Nous voulons nous joindre à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Nous allons respecter nos engagements dans le cadre de cette convention, y compris en donnant des informations sur ces armes, a-t-il souligné dans une déclaration transmise à l'agence russe Interfax avant de quitter Moscou à l'issue d'une visite en Russie de deux jours.

    La Russie a annoncé mardi avoir proposé à ses alliés syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire, une proposition acceptée par Damas mardi.

    Les Occidentaux accusent le régime syrien d'avoir mené une attaque à l'arme chimique le 21 août près de Damas, qui a fait plusieurs centaines de morts.

    Nous sommes prêts à annoncer où se trouvent les armes chimiques, à cesser la production d'armes chimiques et à montrer ces installations aux représentants de la Russie, d'autres pays et de l'ONU, a déclaré M. Mouallem.

    Notre adhésion à l'initiative russe traduit notre volonté de ne plus posséder d'armes chimiques, a-t-il ajouté.

    L'accueil favorable réservé par Washington à l'initiative russe semble éloigner la perspective de frappes contre le régime syrien accusé d'une attaque chimique.

    Le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi a souligné mardi que Damas soutenait l'initiative russe afin d'éviter une frappe américaine.

    Le soutien du gouvernement à l'initiative russe traduit nos préoccupations concernant la vie des citoyens et la sécurité de la Syrie, et il vise à empêcher une guerre qui pourrait avoir des conséquences bien au-delà de la région, a déclaré M. Halaqi, cité par l'agence nationale syrien Sana.

    Le peuple syrien souhaite sortir de la crise actuelle par un dialogue national, et accueille favorablement toute initiative qui va dans cette direction, notamment celle de Genève 2, a ajouté M. Halaqi.

    Il faisait ainsi référence à une conférence de paix internationale sur la Syrie, voulue par Moscou et Washington, visant à réunir rebelles et régime à la table des négociations.


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