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Religion et traditions ne peuvent justifier les discriminations contre les femmes
5 juin 2013 – Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a organisé mercredi 5 juin 2013 son débat annuel sur l'état des droits des femmes dans le monde. La lutte contre la violence faite aux femmes et le renforcement des initiatives à cette fin ont été au cœur des discussions.
Dans son discours d'ouverture, la Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a rappelé qu'avant 1990, la violence contre les femmes était considérée principalement comme un phénomène relevant de la sphère privée, et non comme un défi à l'échelle internationale.
Le changement est intervenu en 1993 avec la Déclaration de Vienne et son programme d'action qui ont donné un cadre international pour la lutte contre la violence à l'encontre des femmes. Les obligations des États en la matière ont été par la suite codifiées dans une série de traités internationaux et régionaux.
« Néanmoins, la communauté internationale doit reconnaître que la violence contre les femmes reste répandue. Le problème majeur est le manque d'engagement et de ressources pour une lutte systématique et totale contre la violence et l'inégalité », a déclaré Mme Pillay.
« Le monde doit également refuser les arguments qui cherchent à justifier, au nom de la religion ou des traditions, les actes violents et discriminatoires commis contre les femmes», a ajouté la Haut Commissaire.
De son côté, la Rapporteure spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, Rashida Manjoo, qui servait de modératrice du débat, a rappelé qu'il restait de nombreux obstacles à surmonter pour que la violence contre les femmes soit véritablement considérée comme un défi fondamental dans le champ des droits de l'homme.
La Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Hawa Bangura, a souligné, pour sa part, que la violence sexuelle dans les conflits continue d'être l'une des pires formes de discrimination contre les femmes.
« Les conséquences du viol et des autres formes de violence sexuelle sont dévastatrices et ce, sur une longue durée. Il est important de rappeler que la violence sexuelle, loin de seulement découler d'actes opportunistes individuels, peut être employée de façon systématique comme arme de guerre », a affirmé Mme Bangura.
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Commentaires
2Caroline..Mercredi 3 Juillet 2013 à 16:22Ouiiiiiiiiiiiiiiiii,je suis plus féministe que jamais!!!!!
Quand les hommes pourraient-ils avouer que les femmes leur sont indispensables à tous points de vue? Nul n'ignore notre sixième sens infaillible de l'intituition féminine!Sans nous,les hommes sont perdus!!!!
3Caroline..Mercredi 3 Juillet 2013 à 16:25Ce dessin est très bien fait,mais il fait surtout référence à la femme musulmane sortant progressivement de l'ombre!
4cisca1Mercredi 3 Juillet 2013 à 16:285Lucile ...Mercredi 3 Juillet 2013 à 16:37Le dessin est parlant.... Cette évolution, parfaite, n'est hélas pas effective pour ... beaucoup, beaucoup de femmes encore dans le monde .............
6carolus 75Mercredi 3 Juillet 2013 à 18:58J'ai entendu ce matin une info incroyable sur une nageuse iranienne dont le record a été invalidé pour une tenue non conforme à la charia, alors qu'elle portait une combinaison de plongée intégrale, un bonnet, une veste et un foulard pour nager !!!
Bien sur, il y a bien pire que cela à combattre, mais ça laisse rêveur .....
7VERTIGO 04Mercredi 3 Juillet 2013 à 19:05Tant qu'on laissera faire des individus hommes en toute puissance, il n'y a aucune raison qu'ils se limitent d'eux-mêmes. Ils iront jusqu'à la caricature de la bêtise humaine.
8prado 74Mercredi 3 Juillet 2013 à 19:23j'ai envie de les étriper, ces hommes qui maltraitent, se croient supérieurs aux femmes, les rendent esclaves... et nous sommes au 21 eme siècle ; en fin de compte, la société n'a guère changé depuis les premiers temps -
9Thérèse.Mercredi 3 Juillet 2013 à 21:31Merci Julie pour cet article, ce sujet m'a toujours mis hors de moi...malheureusement les violences faites aux femmes touchent tous les pays et tous les milieux...peut-être notre voisine...souvent très difficile à déceler, la peur de porter plainte...violence physique mais aussi violence psychologique la plus perverse...
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Merci Julie pour cet article !!!!!!!!!!!!. Je suis une féministe dans l'âme et combat toutes les idées reçus destinées à instrumenter le rôle de la femme dans une position de subalterne, mineure à vie et dénuée de toute discernement .