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Poutine reconnaît l'indépendance de la Crimée
Poutine a signé le décret reconnaissant l'indépendance de la Crimée suite au référendum de dimanche 16 mars 2014.
Les Occidentaux ont réagi sans tarder au plébiscite des Criméens en faveur de leur rattachement à la Russie. L'Union européenne et les Etats-Unis ont imposé des sanctions à des responsables ukrainiens et russes. De son côté, Vladimir Poutine a signé le décret de reconnaissance de la Crimée comme Etat souverain.
Onze personnes sont visées par la Maison Blanche: sept Russes et quatre personnes accusées de collusion avec la Russie en Ukraine, dont le président déchu Viktor Ianoukovitch et un conseiller, ainsi que deux dirigeants séparatistes de Crimée, Sergiï Axionov et Volodymyr Konstantinov.
Parmi les Russes, qui voient ainsi leurs éventuels avoirs gelés aux Etats-Unis, figurent le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine, la présidente de la chambre haute du Parlement, Valentina Matvienko, ainsi que deux proches conseillers de Vladimir Poutine, Vladislav Sourkov et Sergueï Glaziev, et deux élus de la Douma. Le président russe n'est pas visé par le gel des avoirs et les interdictions de voyage.
Défiance des parlementaires russes
Concernant les représailles européennes, les sanctions visent treize responsables russes et huit Ukrainiens pro-russes. Le «Premier ministre» de Crimée fait partie des 21 personnes. Cette liste ne devait pas intégrer directement des membres du gouvernement russe. De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'URSS.
Les parlementaires russes visés par des sanctions américaines ont réagi avec défiance. «C'est du chantage politique», a dénoncé Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération, citée par l'agence Interfax. «Personne ne parviendra à nous faire peur avec des menaces», a-t-elle ajouté.
Parlement criméen unanime
Lundi soir, le président russe Vladimir Poutine a signé le décret de reconnaissance de la Crimée comme Etat souverain. De son côté, la chambre basse du parlement, la Douma, a fait savoir qu'elle adopterait dans un «très proche avenir» une loi autorisant la Crimée à rejoindre la Russie.
Les parlementaires de Crimée s'étaient eux auparavant prononcés à l'unanimité des députés présents (85 voix sur 85) pour la séparation de l'Ukraine et la demande de rattachement à la Fédération de Russie, au lendemain du référendum accepté par 96,77 % des votants.
«République de Crimée»
Selon le texte, «la république de Crimée demande aux Nations unies et à tous les pays du monde de la reconnaître comme un Etat indépendant». Elle «demande à la Fédération de Russie de l'accepter comme l'un de ses membres».
Les autorités criméennes ont annoncé la nationalisation des compagnies d'énergie Tchornomornaftohaz et Ukrtransgaz. Le rouble est désormais la monnaie officielle de Crimée. La hryvnia, la monnaie ukrainienne, sera toutefois acceptée jusqu'au 1er janvier 2016.
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Commentaires
2gabriélaneVendredi 21 Mars 2014 à 23:02On imagine bien ce que signifie ces pourcentages records de participation ou de réponse en faveur du rattachement à la Russie .... Cet homme se moque des éventuelles représailles, tous les pays européens ont des intérêts économiques et ne bougeront pas ou très peu, grave et inquiétant.
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Cet émule de Staline se croit tout permis ..... Il défie à plaisir "toutes les puissances" qui essaient en vain de le contrer ... Après la Crimée.... Cà sera " QUOI " QUI" .... Cet homme incontrôlable et narcissique me fait peur ....... Pourra-t-on un jour mettre fin à ses agissements... J'en doute !!!!