• Les Etats-Unis ont effectué leur premier tir de drone au Pakistan. Il s'agit effectué dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, ont indiqué les autorités.

    Deux des personnes tuées appartenaient au réseau Haqqani, la faction talibane la plus menaçante en Afghanistan et inscrite sur la liste américaine des organisations terroristes, selon les autorités. La cible était un bâtiment religieux du réseau Haqqani, à Tal, une ville du district de Hangu, dans le nord-ouest, qui borde les zones tribales.

    Il s'agit du premier tir de drone depuis la mort de Hakimullah Mehsud, chef du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), tué le 1er novembre dans un tir américain, dans le Waziristan du Nord, une zone tribale du nord du Pakistan.

    «Le tir de drone ciblant un séminaire a tué cinq personnes et en a blessé une autre», a indiqué Farid Khan, un responsable de la police. Les identités des victimes ne sont pas encore connues, a-t-il ajouté.

    Mais deux membres des forces de sécurité locales ont identifié deux des morts comme étant Mufti Ahmad Jan et Mufti Hameedullah, tous les deux membres du réseau Haqqani.


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  • Pour l'heure, aucun pays n'a accepté de détruire l'arsenal chimique syrien sur son sol, à défaut l'OIAC envisage de détruire les armes en pleine mer.

    L'arsenal syrien de plus de 1000 tonnes d'armes chimiques pourrait être détruit en mer si l'on ne trouve aucun pays qui accepte que cette destruction se fasse sur son sol, a déclaré l'OIAC mercredi.

    «Cette possibilité est à l'étude depuis un certain temps déjà, elle l'est toujours et elle fait partie des diverses pistes envisagées par les Etats membres et tant qu'une décision n'a pas été prise, ça reste une possibilité», a indiqué à l'AFP Christian Chartier, le porte-parole de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

    Le conseil exécutif de l'OIAC a adopté vendredi à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes, hors de la Syrie, sur terre ou en mer.

    Ce plan doit être approuvé avant le 17 décembre. Vendredi était en effet une date butoir aux termes d'un accord russo-américain ayant permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie, après les attaques chimiques mortelles en août.

    Proposition de navires

    Mais, en dépit du consensus sur la destruction de l'arsenal chimique syrien hors du pays en guerre, aucun pays n'a à ce jour accepté qu'elle s'effectue sur son sol. La Belgique a déclaré lundi n'être pas favorable à la destruction d'une partie des armes chimiques syriennes sur son territoire.

    L'Albanie, également approchée par Washington, avait déjà exclu vendredi que l'opération de destruction se déroule sur son territoire.

    La Norvège, pour sa part, avait de même rejeté la requête américaine, mais s'est engagée, de pair avec le Danemark, à fournir des navires pour contribuer au transport des armes chimiques syriennes vers le lieu de leur destruction.

    La France s'est dit prête à apporter son expertise pour la destruction des armes chimiques syriennes hors de Syrie, mais a précisé qu'elle n'avait pas été sollicitée pour les accueillir.


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  • KHARTOUM - Le ministre soudanais de la Défense, Abdelrahim Mohammed Hussein, a estimé mardi 12 novembre 2013 que les violences tribales représentaient une plus grande menace pour la sécurité au Darfour que les groupes rebelles, même s'il a promis une offensive contre ces insurgés.

    Les heurts entre milices arabes tribales se sont intensifiés cette année au Darfour, faisant des centaines de morts dans cette région de l'ouest du Soudan également secouée par une rébellion depuis une décennie.

    Les heurts entre tribus sont le plus gros défi et la menace la plus sérieuse pour la sécurité du Darfour, davantage que les mouvements rebelles, a déclaré le ministre devant le Parlement.

    Abdelrahim Mohammed Hussein, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la lutte contre la rébellion au Darfour, a précisé que des heurts avaient opposé des tribus dans quatre des cinq provinces de la région.

    Il y a 10 ans, des rebelles non arabes se sont soulevés au Darfour contre ce qu'ils considéraient comme un monopole du pouvoir et des richesses par les élites arabes. En réaction, les milices Janjawid, recrutées au sein des tribus arabes et soutenues par le gouvernement, ont commis des atrocités contre les civils.

    Selon des experts, Khartoum, à court de liquidités, ne peut plus contrôler ces tribus arabes qu'il a armées contre la rébellion, et les violences se sont intensifiées dans un contexte de concurrence pour l'accès aux ressources.

    La mission conjointe ONU-Union africaine au Darfour (Minuad) s'est dite lundi profondément inquiète de l'escalade des combats entre tribus, après avoir reçu des informations sur des violences entre les Salamat, les Taïsha et les Misseriya au Darfour-Centre.

    Dimanche, des sources au sein des tribus arabophones Taïsha et Salamat ont affirmé à l'AFP que des milices tribales utilisaient des roquettes et de l'artillerie lourde dans des combats se déroulant sur une large bande au sud-ouest du Darfour.

    Le plus haut responsable du Darfour, Eltigani Seisi, avait indiqué fin octobre que les milices tribales étaient devenues si puissantes qu'elles échappaient au contrôle des chefs tribaux.

    Devant le Parlement, le ministre de la Défense a affirmé que les forces armées débutaient une opération pour écraser les rebelles du Darfour, ainsi que du Kordofan-Sud et du Nil bleu, deux régions frontalières du Soudan du Sud où Khartoum cherche à assoir son autorité depuis la partition en 2011.

    Nous assisterons cet été à la fin de la rébellion et la stabilité reviendra ensuite au Kordofan-Sud et au Nil Bleu, a-t-il assuré.

    Depuis 2012, les rebelles de ces deux régions, membres de la branche nord du Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM-N), se sont associés aux rebelles du Darfour au sein du Front révolutionnaire soudanais, qui ambitionne de renverser le régime de Khartoum pour installer un gouvernement plus représentatif de la diversité du pays.

    Début novembre, Nuba Reports, un site de citoyens journalistes au Kordofan-Sud, avait indiqué avoir observé en octobre une hausse à la fois des bombardements aériens menés par l'armée et des mouvements de troupes rebelles.

    Selon le directeur des opérations humanitaires de l'ONU John Ging, 800.000 personnes dans les zones de guerre du Kordofan-Sud et Nil bleu n'ont plus reçu d'aide extérieure depuis 18 mois.

    De plus, le gouvernement et les rebelles refusent de laisser les employés de l'ONU vacciner les enfants contre la polio dans les zones rebelles.


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  • Ban appelle à la lutte contre l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé

    Ban appelle à la lutte contre l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé

    Des champs brûlés par des parties au conflit menancent la sécurité alimentaire de la RDC. Photo: PNUE

    6 novembre 2013 – Le Secrétaire général Ban Ki-moon a souligné mercredi 6 novembre 2013 l'importance de protéger l'environnement en temps de conflit armé, soulignant qu'une gouvernance forte des ressources naturelles pouvait contribuer à une paix durable.

    « Si nous renforcions la gouvernance des ressources naturelles et exercions une surveillance plus stricte dans les États touchés par les conflits, nous pourrions empêcher ces ressources d'alimenter les conflits, consacrer des recettes tant nécessaires à la revitalisation de l'économie et instaurer une paix plus durable. À l'inverse, tout échec sur le plan de la protection et de la gestion des ressources naturelles de manière équitable ne fera qu'accroître la vulnérabilité de ceux qui dépendent le plus de ces ressources, surtout les pauvres », a déclaré dans le message qu'il a adressé à l'occasion de la Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé, observée aujourd'hui.

    Établie en 2001, cette Journée est destinée à mettre en lumière les liens étroits entre conflits et pillage des ressources naturelles.

    Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a relevé que, lors des soixante dernières années, au moins 40% de tous les conflits internes ont été liés à l'exploitation de ressources naturelles, soit des ressources de grande valeur comme le bois de construction, les diamants, l'or et le pétrole, soit des ressources rares, telles que les terres fertiles et l'eau. À titre d'exemple, le trafic du charbon en Somalie permet aux insurgés et aux groupes terroristes d'engranger des recettes annuelles d'un montant de 384 millions de dollars.

    « En cette Journée internationale, nous soulignons combien il est fondamental de protéger l'environnement en période de conflit armé et de restaurer la bonne gouvernance des ressources naturelles au cours de la reconstruction après les conflits », poursuit M. Ban.

    « Nous constatons également le rôle important que jouent les ressources naturelles sur le plan des moyens de subsistance et de la résilience de tous les membres de la société et tout particulièrement des femmes, et la gestion durable des ressources naturelles dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. »

    M. Ban fait également référence aux difficultés rencontrées pour éliminer des armes de destruction massive sans porter atteinte à l'environnement, comme c'est le cas pour l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en Syrie, où la destruction des armes chimiques et des centres de production doit s'accompagner de mesures strictes pour empêcher la contamination et l'apparition de nouveaux « points chauds » environnementaux.

    L'environnement peut également être contaminé par les mines terrestres et les munitions non explosées, qui représentent tout particulièrement une menace pour les femmes et les enfants, qui y sont souvent plus vulnérables, du fait de leurs activités quotidiennes, note encore le Secrétaire général.

    Parallèlement, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et Interpol ont marqué cette Journée en organisant à Nairobi, au Kenya, une réunion de haut niveau sur l'impact de la criminalité sur l'environnement, la sécurité et le développement. Pendant deux jours, les participants réfléchiront aux moyens de développer et de mettre en œuvre des stratégies innovantes de lutte contre les crimes contre l'environnement et de coopérer avec les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales.

    Dans un communiqué de presse conjoint, Interpol et le PNUE soulignent que les crimes contre l'environnement, comme le commerce illicite de la faune, sont un problème croissant au niveau international. Ce commerce est estimé à lui seul à entre 15 à 20 milliards de dollars par an, et ses revenus utilisés pour aider à financer le terrorisme et la criminalité organisée dans le monde entier. En outre, la pêche illégale, non déclarée et réglementée représente entre 11 et 26 millions de tonnes par an, soit 15% des prises réalisées chaque année dans le monde entier.

    « Le pillage des ressources naturelles […] est en train de rapidement s'imposer comme un nouveau défi pour l'éradication de la pauvreté, le développement durable et la transition vers une économie verte inclusive », a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.

    « Que ce soit le bois ou la pêche, ou le déversement de déchets dangereux, l'amélioration de la collecte d'informations, le travail de la police, le renforcement des capacités de douane et l'engagement du pouvoir judiciaire sont des éléments déterminants pour un monde plus juste et moins propice à la criminalité. »

     


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  • La France est jusqu’à présent un piètre contributeur à l’agence qui lutte en faveur de l’égalité des sexes.

    « Sur 192 pays dans le monde, on ne compte que huit femmes présidentes et treize femmes chefs de gouvernement », rappelle Miren Bengoa, présidente du tout nouveau comité français d’ONU femmes à l’occasion de son lancement officiel ce jeudi 14 novembre à Paris. La France ne figure pas dans ces pays d’exception.

    Les objectifs du comité français

    Le nouveau comité français, le 17e comité national créé, constitué de professionnels engagés et bénévoles, entend bousculer les autorités françaises, mais aussi les entreprises et la société civile pour améliorer le leadership des femmes dans la vie politique et économique, lutter contre les inégalités professionnelles et mettre un terme aux violences faites aux femmes. Le comité rappelle pour mémoire, que les écarts de salaires entre femmes et hommes sont de 27 % en France et que les femmes ne représentent que 15 % des membres des conseils d’administrations des entreprises du CAC 40.

    Le comité est aussi le porte-voix de l’agence Onusienne.« Nous voulons faire connaître l’agence, relayer ses campagnes et mobiliser des ressources additionnelles pour mener des actions dans plus de 85 pays », précise Miren Bengoa. La France est en l’occurrence un piètre contributeur, qui se situe au 18e rang des pays donateurs, avec une participation de 1,4 million d’euros pour le budget 2012, très loin derrière les 18,7 millions d’euros de la Norvège, les 1,5 M€ de la Suède ou les 1,4 M€ du Royaume-Uni. Quant à l’aide des principaux donateurs privés, elle se caractérise également par son absence à l’exception d’Yves Saint Laurent.

    La plus petite des agences de l’ONU

    Il est vrai que la petite dernière des agences onusiennes est née en 2010 en temps de crise. Ses ambitions budgétaires n’ont cessé d’être revues à la baisse. Les 500 millions de dollars envisagés initialement ont vite baissé à 400 millions, puis 300. Or ce dernier objectif n’a lui-même jamais été atteint. « Par comparaison, l’Unicef dispose d’un budget de l’ordre du milliard de dollars par an », relève Mitushi Das d’ONU femmes à New York, avant d’ajouter : « On craint que les États ne rognent à nouveau sur leurs engagements. »

    Or les femmes sont particulièrement victimes de la crise. Et les objectifs du millénaire pour le développement qui arrivent à leur terme en 2015 se sont soldés par des résultats très inégaux pour les femmes. « L’absence de référence à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles fait partie des omissions flagrantes » des OMD, soulignait l’agence dans son rapport 2012-2013.


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  • Une tentative de reporter les procès de la CPI contre les dirigeants kényans échoue devant le Conseil de sécurité

    15 novembre 2013 – Mise aux voix vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU, un projet de résolution demandant le report des procès intentés par la Cour pénale internationale (CPI) contre les dirigeants du Kenya n'a pas été adopté.

    Si sept des 15 membres du Conseil ont voté en faveur du texte sur l'ajournement des procès du Président kényan, Uhuru Kenyatta, et de son Vice-Président, William Ruto, huit autres se sont abstenus.

    Pour être adoptées, les résolutions du Conseil doivent recueillir au moins neuf voix pour et ne pas se voir opposées de veto par l'un des cinq membres permanents – Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni.

    Le texte présenté aujourd'hui demandait à la CPI, basée à La Haye, de repousser d'un an les procès de MM. Kenyatta et Ruto, tous deux accusés de crimes contre l'humanité et d'autres crimes qui auraient été commis à l'issue des élections générales kényanes de fin 2007. Les violences postélectorales avaient fait plus de 1.100 morts et 3.500 blessés et déplacé près de 600.000 personnes dans le pays.

    Les coauteurs de ce projet de résolution demandaient le report des procès pour que MM. Kenyatta et Ruto puissent faire face aux conséquences de l'attaque terroriste perpétrée en septembre dernier dans un centre commercial de Nairobi, qui a fait plus de 60 morts et, plus généralement, « prévenir toute aggravation de la situation concernant la paix et la sécurité au Kenya et dans les pays voisins ».


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  • L'Equateur demande l'annulation de la procédure d'arbitrage introduite par Chevron

    QUITO - L'Equateur a demandé au tribunal d'arbitrage de La Haye de mettre fin à l'action introduite par la compagnie pétrolière américaine Chevron, accusée de pollution à grande échelle en Amazonie, a annoncé vendredi 15 novembre 2013 le parquet général équatorien.

    A la demande de l'Etat équatorien, la Cour permanente d'arbitrage de La Haye devra statuer sur une suspension définitive de la procédure engagée par la compagnie pétrolière, qui conteste sa condamnation à 9,5 milliards de dollars d'amende en Equateur, a indiqué par e-mail à l'AFP une source au parquet général.

    Cette demande a été déposée jeudi. Il n'y a pas de délai pour que se prononce le tribunal, a ajouté cette source.

    Mercredi, la plus haute instance judiciaire d'Équateur avait confirmé la condamnation de Chevron pour pollution en Amazonie mais réduit son amende à 9,511 milliards de dollars, divisant quasiment de moitié le montant initialement fixé à 19 milliards de dollars.

    Cette décision modifie les arguments fallacieux de la réclamation déposée par Chevron contre l'Equateur, rendant sans objet la procédure d'arbitrage en cours, s'est justifié dans un communiqué le parquet équatorien, en charge de la défense des intérêts de l'Etat dans cette affaire.

    La compagnie pétrolière avait qualifié mercredi 13 novembre 2013 la décision de la Cour nationale de justice (CNJ) équatorienne d'illégitime et inapplicable.

    Les dégâts dans la forêt amazonienne remontent à l'exploitation pétrolière par la compagnie américaine Texaco qui a exercé des activités en Equateur entre 1964 et 1990, avant d'être rachetée par Chevron.

    Attaqué à l'origine par un collectif de 30.000 membres de communautés implantées dans la région polluée, le pétrolier, qui conteste sa responsabilité et incrimine la compagnie d'État équatorienne Petroecuador, a porté l'affaire devant une cour de New York et la Cour permanente d'arbitrage (CPA) de La Haye, dénonçant la corruption de la justice équatorienne.


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  • La Suisse et l'Autriche veulent faire bénéficier de leur expérience du développement durable des régions de montagne le plus grand nombre possible d'habitants d'altitude dans le monde. Pour ce faire, les deux pays ont signé un accord de coopération à Berne.

    Cet accord prévoit notamment la parution de publications communes sur le développement durable des régions de montagne, en collaboration avec le Centre de développement durable et de l'environnement de l'Université de Berne. Les thèmes tels que le tourisme de montagne durable ou les produits de l'agriculture familiale y seront au premier plan.

    "Tant l'Autriche que la Suisse disposent d'une grande expertise basée sur une longue tradition en ce qui concerne le développement durable des régions de montagne", a déclaré mercredi le chef de la Direction du développement et de la coopération (DDC), Martin Dahinden, lors de la signature de l'accord. Cela leur donne aussi une certaine responsabilité morale par rapport à d'autres pays de montagne moins favorisés, a-t-il ajouté devant les médias à Berne.

    Retombées globales

    Les deux pays du coeur des Alpes entendent susciter une prise de conscience, au niveau politique international, de la vulnérabilité des régions de montagne, cela d'autant plus que celles-ci ont une importance fondamentale pour le développement durable global. Et leurs problèmes - pollution de l'eau potable ou inondations - touchent également les habitants des zones situées en contrebas.

    Il faut savoir que, sur la planète, les régions de montagne couvrent près d'un quart des terres émergées et qu'un cinquième de la population mondiale y habite. Elles représentent en outre des sources d'eau pour plus de la moitié de l'humanité.

    Malgré cette importance évidente, ces régions ont tendance à être négligées. De plus, leurs habitants, souvent confrontés à la pauvreté et à la famine, subissent les effets néfastes de plus en plus perceptibles du changement climatique, souligne le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).


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  • Un décret, publié au Journal officiel du 7 novembre 2013, crée un office central de police judiciaire pour la lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre. Cet office est compétent en matière de lutte contre ces crimes et de recherche de leurs auteurs, coauteurs et complices présumés susceptibles de se trouver en France.

    Dans ces domaines, il animera et coordonnera, à l’échelon national et sur le plan opérationnel, les investigations de police judiciaire, effectuera des recherches à l’étranger, assistera les services concernés, favorisera une meilleure diffusion de l’information et étudiera les comportements des auteurs, coauteurs et complices de telles infractions.


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    Appel lancé pour interdire des robots tueurs

    Human Rights Watch (HRW) et d'autres ONG plaident en faveur d'une interdiction préventive des robots tueurs, à l'intention des Etats parties à la Convention qui se tient aujourd'hui jeudi et demain vendredi à Genève.

    Human Rights Watch (HRW) et d'autres ONG ont demandé mercredi 13 novembre 2013 aux gouvernements d'ouvrir des discussions sur un traité interdisant les robots tueurs. Ces armes pourront sélectionner et attaquer des cibles sans intervention d'un être humain.

    HRW et la Faculté de droit de l'Université de Harvard ont publié un mémorandum plaidant en faveur d'une interdiction préventive de ces armes, à l'intention des Etats parties à la Convention sur certaines armes classiques qui se réunissent jeudi et vendredi à Genève.

    «Alors que la technologie progresse à grands pas, les gouvernements doivent s'engager dès maintenant dans des pourparlers intensifs sur les dangers potentiels que représentent les armes totalement autonomes», a déclaré la directrice du plaidoyer à la division Armes de HRW et coordonnatrice de la Campagne pour interdire les robots tueurs, Mary Wareham.

    «Une interdiction de ces armes à l'échelle internationale est nécessaire pour garantir que des humains conservent le contrôle sur les décisions de prendre pour cible et d'utiliser la force contre d'autres êtres humains», a-t-elle encore ajouté.

    Tracer la ligne rouge

    La France, qui préside la conférence des Etats parties à la Convention sur certaines armes classiques dites inhumaines, devrait proposer d'inscrire les armes pleinement autonomes au programme de travail de la Convention pour 2014. Une décision est prévue vendredi.

    Steve Goose d'HRW a souhaité l'adoption d'un ordre du jour qui soit suffisamment étendu pour que les gouvernements puissent traiter de toute une série de questions concernant la mise au point, la fabrication et l'utilisation des robots tueurs. Un débat sur le potentiel d'autonomie des systèmes d'armement est nécessaire pour comprendre où la ligne rouge doit être tracée.


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